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C/E/S DE L’ONU ! L’INSTITUT D’ÉTUDES SOCIALES ET MÉDIATIQUES DU MAROC CONDAMNE L’AGENDA POLITIQUE DE L’ALGÉRIE A L’ENCONTRE DU MAROC ET QUI RETARDE UNE RECOMMANDATION SUR L’INSTITUT

HIBAPRESS-RABAT

Suite aux délibérations du Conseil économique et social des Nations Unies, qui se sont tenues du 15 au 23 mai et du 5 juin 2023, concernant l’étude des demandes d’octroi du statut consultatif pour les organisations de la société civile dont les travaux et objectifs convergent avec les orientations du Conseil, et suite à la demande présentée par l’Institut d’Études Sociales et Médiatiques du Maroc, qui a été discutée le 16 mai 2023, il était prévisible qu’une intervention du représentant de l’Algérie se produirait dans le but de retarder la prise de décision sur la demande de l’organisation.

Conformément aux procès-verbaux des sessions précédentes qui se sont tenues entre le 23 janvier 2023 et le 1er février 2023, ainsi que le 13 février 2023, et qui ont été préalablement examinés par l’équipe chargée du dossier de la demande, il a été noté que l’Algérie intervenait dans la majorité des demandes présentées par les organisations non gouvernementales marocaines en posant des questions visant à reporter l’examen des demandes soumises par ces entités. Vous pouvez vous référer aux sessions trois et quatre ONG/948 du 24 janvier 2023, aux sessions sept et huit ONG/950 du 26 janvier 2023, aux sessions onze et douze ONG/952 du 30 janvier 2023, ainsi qu’à la treizième session ONG/953 du 31 janvier 2023 pour plus d’informations sur ce sujet.

Comme cela s’est produit lors des délibérations précédentes du Conseil, l’Algérie est à nouveau intervenue dans la demande présentée par l’Institut d’Études Sociales et Médiatiques en posant une question concernant une question évidente et courante dans toutes les organisations non gouvernementales, à savoir l’adhésion officielle et l’adhésion d’honneur, dans le but de retarder l’adoption d’une recommandation sur le dossier de l’institut. L’Institut condamne fermement l’utilisation par l’Algérie de son mandat au sein du comité pour la période 2023-2026 en tant que représentante des États africains pour promouvoir un agenda politique du système politique algérien à l’encontre du Maroc, en exploitant ainsi les Nations Unies et les organes qui lui sont liés pour entraver la recherche scientifique, économique et sociale. L’objectif de l’élection de l’Algérie pour un mandat de quatre ans au sein de l’organisation est de défendre les intérêts des organisations du continent africain qui l’ont élue, et non d’entraver l’obtention du statut consultatif par des organisations actives.

Les actions de l’Algérie constituent un abus de sa position, contraire aux principes des Nations Unies et en violation de la résolution 31/1996 du Conseil économique et social, de la Charte des Nations Unies et un obstacle au travail des Nations Unies dans la promotion de ses valeurs et principes, en particulier les objectifs de développement durable, notamment le 16e objectif relatif à la justice, à la paix et aux institutions solides, ainsi que le 17e objectif relatif aux partenariats pour la réalisation des objectifs. Les actions de l’Algérie ternissent l’image des Nations Unies et leur crédibilité auprès de la société civile internationale.

L’Institut rappelle que l’obtention du statut consultatif n’est pas une fin en soi, mais un moyen de rapprocher la réalité sociale et économique du Maroc des instances internationales afin de travailler ensemble à la réalisation des objectifs de développement des Nations Unies au Maroc. L’Institut et son équipe continueront leur travail avec tous les moyens nécessaires pour atteindre leurs objectifs, que ce soit avec ou sans l’obtention du statut consultatif, soulignant que tout ce qui a été réalisé jusqu’à présent par l’Institut est le fruit des efforts de ses chercheurs et experts, et non grâce au soutien des organisations internationales.

En conclusion, l’Institut appelle tous les à dépasser les intérêts étroits et à promouvoir la coopération mutuelle afin de réaliser la vision des Nations Unies d’un monde caractérisé par la paix, la justice et le développement durable. La collaboration entre les États et les organisations non gouvernementales est le seul moyende parvenir à un changement positif et de construire un avenir meilleur pour tous.

Younes BENNANE

Président de l’Institut d’Études Sociales et Médiatiques


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