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DOUBLE ACHARNEMENT DE L’ALGÉRIE ENVERS LE MAROC : LAAMAMRA EST PARTI, ATTAF L’HOMME DE LA DÉCENNIE NOIRE ARRIVE ! RIEN NE CHANGE, AU CONTRAIRE…

HIBAPRESS-RABAT

Mohamed Choqair, politologue et professeur de sciences politiques à l’Université Hassan II de Casablanca, a déclaré que la destitution par le président algérien Abdelmadjid Tebboune de Ramtane Laàmamra du poste de ministre des Affaires Etrangères et la nomination d’Ahmed Ataf à sa place ne changeront rien à l’hostilité politique menée par le régime algérien envers le Maroc.

Choqair a expliqué, dans une déclaration à notre encontre, que le remaniement de Tebboune était attendu, comme l’a annoncé le président algérien en février, en raison du manque d’homogénéité au sein du gouvernement algérien en plus de l’intensification du conflit et de la concurrence entre ministres, dont certains ne respectent plus la méthodologie de Tebboune

Et le même orateur a poursuivi en soulignant que la politique étrangère ne changera pas avec Ataf, d’autant plus qu’il est l’un des plus farouches opposants au Maroc et que c’est lui qui a appelé à la fermeture des frontières avec le Maroc, car il est considéré comme originaire de la même génération à laquelle appartiennent les dirigeants du régime algérien.

Choqair a attribué l’exemption de Lamamra du poste de ministre des affaires Etrangères pour des raisons personnelles et de tempérament à Tebboune, d’autant plus que son nom a circulé pour qu’il succède à Tebboune alors que ce dernier était malade et subissait des soins dans les hôpitaux allemands, et l’exemption n’a rien à voir avec le changement de vision ou de stratégie du régime algérien, indiquant que l’expulsion de Lamamra pourrait être due à sa proximité avec le général Chanegriha.

Selon un certain nombre d’observateurs des affaires algériennes, cette mesure était largement attendue, car avant la décision d’exemption, des rapports identiques indiquaient que Lamamra, connu pour sa proximité avec les services de renseignement sous le règne de feu le président algérien Abdelaziz Bouteflika, soulevait les craintes et l’agacement des généraux de l’armée.

Avec ce remaniement gouvernemental, qui comprenait également plusieurs ministères, dont celui des finances et du commerce, l’aile militaire du palais El Mouradia, selon les médias algériens, a renversé plusieurs grands chefs, menés par Laàmamra, sur fond d’une lutte entre les généraux de l’armée.

Ramtane Lamara (71 ans) a pris la présidence de la diplomatie en juin 2021, succédant à Sabri Boukadoum, et il a précédemment occupé le poste entre 2013 et 2017. Au cours des dernières semaines du règne de Bouteflika, début 2020, il a assumé le poste de vice-Premier ministre chargé des affaires étrangères.

A noter que l’absence de Laàmamra ces derniers jours était flagrante, surtout lorsqu’il n’a pas reçu le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne Josep Borrell, lors d’une visite en Algérie.

Rappelant que ATTAF fut déjà sous le règne de Lamine Zeroual

Nous y reviendrons

 


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