État-providence, Akhannouch promeut à Davos, la politique sociale du Maroc

Participant au forum de Davos qui se tient à Davos du 16 au 20 janvier, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’est exprimé sur les développements actuels dans le royaume et a largement fait le focus de la nouvelle politique sociale royaume où il a mis sur les programmes sociaux engagés par le Maroc, notamment la généralisation de la couverture sociale et les mesures prises par le gouvernement pour faire face à l’inflation.

Au sommet de Davos en Suisse, la délégation de haut niveau du Maroc, conduite par le chef de gouvernement est composée du ministre de l’Industrie et du commerce Ryad Mezzour, de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable Leila Benali, du vice-ministre de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli et du directeur général de l’Agence Marocaine de Développement des Exportations. Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE)), Ali Seddiki.

Le chef de gouvernement a souligné mercredi à Davos, que le Maroc était entré dans une nouvelle phase de son développement, caractérisée par la mise en place d’un État-providence.

« En un an, le gouvernement a rempli l’agenda royal en créant le cadre juridique de l’assurance maladie obligatoire (AMO) et en donnant des droits aux deux tiers de la population qui n’en ont pas bénéficié jusqu’à présent », a déclaré Aziz Akhannouch à Davos. « Cette année, le gouvernement entend aller encore plus loin et généraliser également les allocations familiales grâce à un système efficace d’aides sociales ciblées », a-t-il poursuivi.

Dans la table ronde qui a suivi, animée par Klaus Schwab, président et fondateur du Forum économique mondial de Davos, le chef de gouvernement a également déclaré que l’exécutif avait affronté les nombreuses crises de 2022 « avec détermination ». Surtout, la crise énergétique avec la hausse record des prix sur le marché mondial, la crise climatique avec la pire sécheresse depuis 40 ans et la crise monétaire avec le retour de l’inflation. « Le gouvernement a sécurisé les approvisionnements, jugulé l’inflation et encore réduit les déficits hérités de 2020 », a souligné le Premier ministre marocain.

En 2023, un tiers du budget de l’État irait à la santé et à l’éducation, avec près de 70 milliards de dirhams consacrés, dans le but de rétablir la confiance dans les systèmes d’éducation publics et de renforcer les compétences de base de tous les écoliers. Akhannouch a souligné la nécessité de « donner l’avenir au présent » en donnant à la jeunesse marocaine plus d’opportunités d’entrer sur le marché du travail formel et de libérer son énergie créative. Il a souligné que le Royaume œuvre pour un lien plus fort entre les enjeux économiques et sociaux, tout en renforçant le fil de la transition écologique.

D’autres sujets abordés dans son discours étaient le développement économique et les efforts pour développer un approvisionnement énergétique respectueux du climat.


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