Hilale ironise sur la mascarade de la « société civile » dans les camps de Tindouf

Répondant à une question sur l’existence d’une prétendue société civile dans les camps algériens de Tindouf, lors de sa conférence de presse tenue suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2654 sur le Sahara marocain, M. Hilale a lancé que « c’est la première fois que l’on entend parler d’une société civile dans un camps de réfugiés à travers le monde ».

« Normalement, une société civile est une association de personnes qui sont unies par des valeurs et des principes universels et qui œuvrent dans les domaines social, culturel, économique, de protection de l’enfant et de leur scolarisation, etc. Or, dans les camps de Tindouf, les populations sont séquestrées », a-t-il souligné, ajoutant qu’il n’y a point de société civile dans aucun camp de « réfugiés » dans le monde.

Il a précisé que cette question a fait l’objet de discussions avec le Secrétariat des Nations Unies, durant lesquelles le Maroc a présenté les preuves que le Polisario interdit toute société civile dans ces camps. Dans ce cadre, il a remis aux responsables du Secrétariat de l’ONU une copie de l’article 31 de la soi-disant constitution de la chimérique « république sahraouie » qui stipule expressément qu’il ne peut y avoir de société civile et ce jusqu’après l’utopique « indépendance » qui n’aura jamais lieu.

« Il n’y a que des organisations de masse derrière le Polisario », a indiqué l’ambassadeur, notant que l’article 32 de cette soi-disant constitution, persiste dans le bannissement de la société civile en confirmant que « c’est le Polisario qui représente les jeunes et les femmes et galvanise la population ».

« Il y a une négation de la société civile dans ces camps », a encore souligné M. Hilale, regrettant que le Secrétariat des Nations Unies n’en n’était malheureusement pas au courant.

Relevant que même les régimes autoritaires de la guerre froide sauvaient la face en prévoyant dans leur constitution le droit d’association, tout en le prohibant dans les faits, le diplomate marocain a ironisé que ce groupe séparatiste armé est pire que ces régimes autoritaires, en bannissant la société civile tant dans ses « textes fondateurs », que dans les camps de Tindouf.


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