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Le Maroc : portail incontournable de l’Afrique

Le Maroc – qui est le premier partenaire historique africain des USA – assure également son rôle de relais régional et depuis des siècles, de plaque tournante entre les économies occidentales et africaine.

Ainsi, le Royaume chérifien a été élu pour devenir le principal garant des alliances constructives, pour le bien et l’avenir de son continent.

Réalisant toutes les ambitions des futures générations africaines, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir El Mouminine, que Dieu l’Assiste, gagne le cœur de toute la population africaine – dont la majorité est musulmane – et assume de plus en plus de responsabilités sur son continent.

C’est ainsi que le Souverain a reçu le 14 mars courant le prix de l’excellence 2022 attribué par la Confédération africaine de football lors de la cérémonie ayant lieu à Kigali, en guise de reconnaissance du rôle exceptionnel joué par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu le Protège, dans l’épanouissement et le développement du football national sur les plans continental et international.

Devenu un véritable enjeu de développement économique et social, l’action du Maroc en Afrique constitue un pilier central de sa politique étrangère, dans le but d’y assurer une stabilité politique, humanitaire et sécuritaire et de garantir un niveau convenable de sécurité sanitaire et alimentaire.

Disposant de plus de 70 % des réserves mondiales de phosphate, le Maroc fournit des milliers de tonnes d’éléments nutritifs du sol, à titre d’aide, à son continent, dans l’objectif de contribuer à sa production agricole.

« La santé du citoyen est une priorité qui doit être inscrite dans toute coopération Sud-Sud, qui se veut efficiente et vise à favoriser le rapprochement et la solidarité entre les peuples » : un message fort qu’avait adressé SM le Roi Mohammed VI, que Dieu le Glorifie, à l’occasion de la tenue à Marrakech, en novembre 2022, de la première Conférence africaine sur la réduction des risques en santé.

Le Maroc de Mohammed VI n’a, malgré toutes les pressions, cessé de réaffirmer son identité africaine, en adoptant des positions fermes à l’avantage de son continent, le plaçant au cœur de ses principaux choix stratégiques et géopolitiques.

 

SM le Roi Mohammed VI promeut une Afrique de Nations souveraines

Dans quelles conditions et de quelle manière l’Afrique peut être souveraine, c’est-à-dire décider par elle-même, pour elle-même et ses propres intérêts, dans des domaines qu’elle juge essentiels pour sa prospérité, sa sécurité et le bien-être de sa population ?

En réponse à cela, l’Auguste souverain, qualifié de l’avocat de l’Afrique, l’a bien inscrit parmi ses objectifs prioritaires, en maintenant le contact de façon continue avec la plupart des pays africains, allant même effectuer, au courant de l’année 2016, le tour du continent en plusieurs semaines.

Un périple qu’il poursuit actuellement, au Gabon – et probablement dans d’autres pays africains (Sénégal, Madagascar, …) pour démontrer au monde si besoin que le Maroc s’est donné la tâche de construire une Afrique souveraine, forte et solidaire.

 

Le Maroc est la porte d’entrée de l’Afrique

L’Afrique – semble-t-il – continue à être exploitée, et sa population se trouve, dans une large mesure, mise à l’écart en raison de l’exploitation lucrative de ce que la nature y offre.

De la prise de conscience par les citoyens africains de ce problème et de la réponse qui y sera apportée dépendra l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Occident, avec, en filigrane, la réussite ou non du pari fait jusqu’ici par les diverses puissances du colonialisme traditionnel d’une coexistence pacifique entre les africains et le reste du monde.

Dans une autre perspective, l’on entend – par ci par là – des pays qui présentent leurs nouvelles stratégies pour le continent africain, qu’il s’agisse de la France, de l’Allemagne et de tant d’autres puissances.

Pour reprendre à la lettre l’une des récentes interventions de la ministre allemande de la Coopération économique et du Développement, Svenja Schulze, « L’Afrique grandit et change énormément. Son évolution façonnera le XXIᵉ siècle – et donc aussi l’avenir de l’Allemagne et de l’Europe ». Il y a aussi la toute récente tournée africaine du président français qui a été soldée par un échec total, en l’absence – tout simplement – d’un soutien et d’un encadrement marocains.

En effet, l’entreprise de séduction menée par la France de Macron depuis des années est sinon anéantie, du moins fragilisée. C’est une autre raison pour laquelle il est possible d’affirmer que le président français semble avoir fait un bien mauvais calcul lorsqu’il s’en est pris au Maroc.

Cet état de fait a vite mis la puce à l’oreille à l’Union européenne pour se ressaisir et reconnaitre le poids réel et l’influence potentielle du Maroc en terre africaine, ainsi que l’importance de préserver un partenariat profond et durable avec le Royaume du Maroc.

 

Une Afrique, en pleine résurrection, commence à réagir

Aucun Etat africain parmi les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, un nombre limité de participations africaines à la Coupe du monde de football, des dizaines de millions de tonnes de déchets déversés à ciel ouvert et souvent brûlés en Afrique, des aides étrangères qui ne répondent pas aux exigences sanitaires minimales, une grande partie de l’Afrique victime de discrimination sur les marchés financiers et du changement climatique, des coups d’états itératifs soutenus par des puissances étrangères, un terroir de groupuscules terroristes qui ne cesse de se développer. Je m’arrête là : je ne dirais pas que quelque chose ne va pas, mais plutôt que ce qui se produit est hélas volontaire et ne respecte ni les principes fondamentaux internationaux relatifs à la protection de l’environnement, aux droits de l’homme, à la justice ou à la souveraineté.

A vrai dire, l’Afrique fût longtemps abandonnée et qu’elle commence – enfin –  à vouloir prendre son sort entre ses propres mains, avec un appui démesuré du Royaume du Maroc qui la soutient à tous les niveaux.

Si jadis, l’Europe était un partenaire de poids et l’Afrique un partenaire géopolitique, le vieux continent passe par une crise sans précédent, liée aux changements des paradigmes qui régissent les relations internationales.

Au fait, l’Afrique prend de plus en plus d’importance et les grandes puissances, les pays émergents et les petites nations sont en désaccord sur les mesures à prendre pour partager des plans favorables au développement du continent.

L’Afrique en prend conscience, ce qui a incité l’Union africaine à condamner les interférences ou ingérences étrangères dans les affaires africaines sauf que chaque pays du continent – et parfois chaque homme politique – élabore sa réponse en fonction de ses convictions idéologiques, du contexte national et des échéances politiques futures dans un continent qui demeure le théâtre de crimes contre l’humanité et de la violation du droit international. D’ailleurs, en moins de trois ans, quatre Présidents ouest-africains ont été renversés par des militaires : le Burkina Faso (janvier 2022), la Guinée Conakry (septembre 2021), le Mali (août 2020 et mai 2021), avec une tentative de coup d’Etat en Guinée-Bissau qui a échoué en février 2022.

Si l’Afrique a été sectionnée, dans le passé, par les européens à coup de règle, cela n’a pas juste créée des tensions entre plusieurs nations mais a permis aux groupes terroristes de jeter leur dévolu sur l’Afrique. La moitié des attentats revendiqués par l’Etat islamique en 2022 ont été perpétrés dans une dizaine de pays africains.

S’agit-il d’un effet domino ou bien d’une guerre froide qui oppose des clans de puissances qui veulent chacun conclure des partenariats privilégiés, dont la plupart d’ailleurs ont déjà conclu des accords de monopole, notamment, pour les opérations minières.

Nous espérons que notre intérêt et notre souhait collectifs – africains –  se matérialiseront au plus vite pour que le sort politique et économique de l’Afrique ne soit plus dicté par des détracteurs de l’Occident. Ces derniers qui ne présentent aucun contre-modèle idéologique, fondé sur des valeurs, mais qui brandissent des gains économiques, à court terme et une colonisation de l’Afrique, sous une forme masquée.

Les anciens colonisateurs doivent lever la main et s’activer à être des partenaires et non pas un joug de bienfaisance circonstanciel. Sinon, ils iront à l’encontre de leurs intérêts et les réponses sont déjà là : des pays africains qui annoncent la mise à l’écart du français à l’exemple du Mali qui décide de le reléguer en tant que simple langue de travail.

Mais tout ça semble de l’histoire ancienne puisque le Maroc a choisi de défendre l’histoire de l’Afrique et de devenir le principal garant de la pérennité de la paix et du développement de son continent.

 

  Par Mehdi HIJAOUY

EXPERT EN SECURITE, SURETE, RENSEIGNEMENT ET INTELLIGENCES ECONOMIQUE ET STRATEGIQUE

Fondateur du Washington Strategic Intelligence Center

Exécutive MBA en « OSINT et Services de renseignement » – EGE, Paris

Exécutive MBA en « Stratégie d’Influence, Négociation et Guerre Psychologique » – EGE, Paris

Exécutive MBA en « Management des Risques, Sûreté Internationale et Cybersécurité » – EGE, Paris

Vice-président de la Confédération mondiale de Jiu-Jitsu

7ème DAN Jiu-Jitsu – 6ème DAN Judo – 6ème DAN Krav-Maga

Instructeur des Instructeurs de Close Combat

 


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