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LES DÉMARCHES DU MAROC EN AFRIQUE : CONSOLIDATION DES RELATIONS ET CONFRONTATION COMMUNE DES DÉFIS

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HIBAPRESS-RABAT

La scène africaine connaît des visites et des déplacements à un rythme plus soutenu ces derniers mois entre les pays du Maghreb Arabe (Afrique du Nord) et de nombreux pays du continent africain, dans un cadre concurrentiel pour atteindre des objectifs différents entre les pays de la région du Maghreb.

Le Maroc a réussi, par ses démarches au cours des dernières années, à ouvrir environ 27 Consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, après avoir consolidé ses relations avec de nombreux pays africains, dont la Côte d’Ivoire, les Comores, le Gabon, Sao Tomé et Principe, la Centrafrique, Burundi, Zambie et Eswatini, Malawi, Gambie, Guinée, Jibouti, Libéria, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Guinée Equatoriale, Haïti, République Démocratique du Congo, Sénégal, Sierra Leone, Suriname, Organisation des États des Caraïbes orientales , Togo et Cap-Vert.

Le directeur de l’Observatoire des conflits dans le Sahel africain, le Dr Muhammad Ali Kilani, a déclaré : « Les efforts des pays d’Afrique du Nord pour consolider leurs relations bilatérales avec les pays d’Afrique subsaharienne sont les résultats des grands défis auxquels ces derniers sont confrontés après la crise et troubles politiques et sécuritaires dans la région du Moyen-Orient.

Et Kilani estime que «le Maroc a joué un rôle central dans la consolidation de ses relations africaines, qui ont abouti à la visite du monarque Marocain, le Roi Mohammed VI, dans plusieurs pays africains, et ses efforts ont abouti à la conclusion du plus grand accord économique de l’histoire du Continent africain, qui est (le gazoduc nigérian qui passe par le Maroc vers l’Europe).

C’est un développement important dans le cadre de la coopération entre les pays africains (Coopération Sud-Sud).

Dans le domaine de la concurrence internationale en Afrique, Kilani estime que “les pays d’Afrique du Nord sont restés le bouclier protecteur de l’Afrique dans le cadre de la tentative de résoudre la crise de la concurrence internationale sur le continent et d’atténuer son intensité pour de nombreux pays africains, ce qui s’est traduit par le refus des pays d’Afrique du Nord de toute ingérence internationale dans les affaires d’autres pays africains ».


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