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Les victimes du terrorisme mettent en garde contre les conséquences visant à donner la nationalité aux dirigeants du Polisario

Les associations majoritaires de victimes du terrorisme en Espagne et l’Association Canarienne des Victimes du Terrorisme (Acavite), demandent aux groupes parlementaires majoritaires espagnols, de stopper immédiatement l’intention de Podemos et ses alliés de voter en faveur d’une motion parlementaire dans sa phase initiale pour accorder aux dirigeants du Front Polisario et aux descendants sahraouis, comme c’est le cas du sanguinaire président Brahim Ghali, des pensions à vie aux frais du budget et du trésor public espagnol. Ainsi que la nationalité espagnole, dont bénéficieraient les milliers de personnes censées être nées avant que l’Espagne ne quitte le Sahara et tous leurs descendants.

À la suite d’une réunion convoquée par la Commission de la Fondation des victimes du terrorisme, des associations telles que la Canaria de Victimas del Terrorismo (Acavite) ont demandé que cette initiative parlementaire ne soit pas poursuivie et exige du gouvernement, dans la ligne de la position du groupe socialiste, de ne pas accorder d’avantages aux dirigeants et aux membres du Front Polisario qui, jusqu’à présent, n’ont pas collaboré avec la Justice pour faire la lumière sur les actes de terrorisme barbares commis contre des ressortissants espagnols ».

Acavite demandent instamment que cette initiative parlementaire ne soit pas approuvée en raison de la gravité des conséquences irréversibles de toutes sortes.

Ce n’est pas en vain que beaucoup de ces Sahraouis, qui sont en même temps des dirigeants du Polisario depuis 50 ans, ont déposé une plainte auprès de la justice et des organisations des droits de l’homme espagnoles pour presque 300 attaques terroristes menées contre des travailleurs civils espagnols, principalement des îles Canaries, qui travaillaient dans une entreprise minière. Les victimes concernent aussi plusieurs des pêcheurs, qui ont été assassinés, blessés, mitraillés, kidnappés, torturés ou disparus (ces derniers étant classés comme crimes de génocide et crimes contre l’humanité, qui n’expirent jamais).

Les actes ont été perpétrés par le Front Polisario de 1974 à 1987. Il est inexplicable qu’un grand nombre de veuves et d’orphelins canariens de ces attentats perpétrés par le Front Polisario n’aient toujours pas obtenu du gouvernement espagnol des pensions extraordinaires pour les victimes du terrorisme, en plus de l’indemnisation légitime.

En ce sens, ils demandent aux groupes parlementaires majoritaires du Congrès des députés, du Sénat et des ministères concernés tels que le ministère de l’Intérieur dirigé par Grande-Marlaska, le Trésor, l’Économie et la Sécurité sociale, d’opposer un refus du groupe socialiste de la Chambre basse espagnole.

Face à la tentative absurde et humiliante d’accorder des avantages contre-productifs aux dirigeants et membres du Front Polisario, qui à ce jour n’ont ni payé ni collaboré avec la justice espagnole pour élucider les brutales attaques terroristes contre des ressortissants espagnols, pour la plupart originaires des îles Canaries, d’Andalousie, de Galice et du Pays Basque.


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