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MAROC-FRANCE : LE FROID – HIBAPRESS

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HIBAPRESS-RABAT

Tout récemment, rien ne va plus entre le Maroc et la France du essentiellement à la restriction des visas, puisque cette décision émane directement du gouvernement d’Emmanuel Macron de les réduire de moitié aux ressortissants Marocains, chose qui a été mal vue aussi bien par le gouvernement Marocain que par l’opinion publique, ce qui a amené Rabat à réagir très rapidement.

Hélène Le Gal l’ambassadrice de France au Maroc avait rétorqué juste avant de quitter le Royaume et de rentrer en France qu’il n’y aura aucune nouveauté sur ce dossier puisque  « Comme cela a été dit à plusieurs reprises, les restrictions en matière de visas sont liées à la question de la lutte contre l’immigration irrégulière, que la fin des restrictions est étroitement liée au retour des citoyens marocains en situation irrégulière de France vers le Maroc », sauf que le Maroc avait pris au vol cette envolée pour répondre sèchement à la décision du gouvernement français, par la voix de M.Nasser Bourita, qui a indiqué que le Royaume n’a jamais manqué à ses obligations en ce qui concerne le retour de ses ressortissants et l’octroi des laisser-passer consulaires.

Le problème résidait, en réalité, dans les conditions d’entrée sachant que le Maroc exigeait le test PCR pour l’entrée à son territoire. Ceci compliquait les choses pour les personnes non-munies du certificat de dépistage. Aujourd’hui, la condition du test n’est plus exigée, ce qui devrait faciliter leur retour. Le Royaume s’est montré également collaboratif quant à la gestion du dossier des mineurs isolés.

Aujourd’hui que le Maroc n’est plus focalisé sur la seule France, ses relations internationales se sont diversifiées, tant au niveau des acteurs qu’à celui des orientations stratégiques de sa politique étrangère.

En signant les accords d’Abraham, en réussissant à faire changer de position à l’égard du Sahara le voisin espagnol, il s’éloigne de la France dont le soutien reste très mesuré, de peur de fâcher l’Algérie qui maintient un conflit artificiel au Sahara.

Toujours est-il, le Maroc tente de ne plus compter sur la France et son économie dont notamment ses bases de sociétés pétrolières qui alimentaient les stations-services Marocaines et s’en passe carrément parce que leurs carburants sont de mauvaise qualité, fuite des produits vers l’international, préférence donnée aux besoins en France par rapport aux besoins locaux et surtout parce que les citoyens Marocains avaient appelé au boycott de tous les produits français en représailles aux attitudes hostiles de la France envers le Maroc

Cette démarche Marocaine peut conduire à la seule société Exxon la perte de 22,4 Milliards de Dollars, contre un bénéfice de 14,3 Milliards de Dollars en 2021. Le chiffre d’affaires a également reculé de 31 %. Là aussi on trouve des dépréciations d’actifs de 19 Milliards de Dollars notamment dans le gaz.

Coté Total qui annoncera ses résultats, là aussi, une large partie des actionnaires attend un engagement vers un modèle d’affaires très carboné et moins durable,  TOTAL, à la pointe d’EXXON / MOBIL / CHEVRON / TEXACO / BP / ESSO ne devrait pas tarder à se désengager surtout avec toutes les crises à répétition: pénurie de carburant et mauvaise qualité de ses carburants

D’autre part, la crise du carburant en France s’est ressentie au Maroc où TotalEnergies est l’un des leaders du secteur des hydrocarbures. Plusieurs automobilistes ont témoigné avoir passé des heures dans de longues files d’attente au niveau des stations-service en raison d’une pénurie de carburant provoquée, selon des pompistes de TotalEnergies à Casablanca, par l’acheminement vers la France du stock de carburant destiné au Maroc.

La grève du personnel de TotalEnergies a démarré le 27 septembre dans l’hexagone. La CGT réclame une augmentation de 10 % des salaires. Les responsables de TotalEnergies, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 10,6 Milliards de Dollars au premier semestre 2022, proposent de ramener les négociations prévues en novembre au mois d’octobre si la grève prend fin. Le syndicat n’accepte pas cette proposition qu’il qualifie de chantage.

Néanmoins, Le président Emmanuel Macron craint que les pénuries de carburant ne déclenchent de nouvelles manifestations de « gilets jaunes ».

La Première ministre française Elisabeth Born lors d’un discours à l’Assemblée Nationale Française a indiqué qu’ « En moyenne, sur l’ensemble du territoire français, 30 % des stations-service connaissent des difficultés d’approvisionnement en carburant ».

Le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, a , lui, appelé à la fin de la grève, menaçant de forcer le personnel à travailler si nécessaire.

En fin de compte, maintenant que l’Espagne, l’Allemagne, 10 autres pays européens et hier encore la Belgique… ont exprimé un avis ferme et transparent sur la question du Sahara, ce qui confirme qu’ils ont remplacé la France, considéré donc aujourd’hui par la France comme « Une menace pour l’Hexagone, car le Maroc solidifie de plus en plus ses relations avec les pays européens et accentue ses échanges commerciaux avec eux surtout en termes d’énergie et d’agriculture».

Le Maroc a finalement répondu réciproquement à la France et peut se targuer de rectifier le tir et ajuster sa position d’un Maroc plus fort et plus sûr de lui car «  Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier » qu’on se le dise !!!

 

 

 


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