« Poutine m’avait promis qu’il ne tuerait pas Zelensky »

L’ancien Premier ministre israélien, Naftali Bennett a déclaré que le Président russe, Vladimir Poutine lui avait promis, en mars dernier, qu’il ne tuerait pas son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.

C’est ce qui ressort d’un « podcast » avec le journaliste israélien Hanoch Daum, publié dimanche, par le journal israélien « Haaretz ».

Bennett a été Premier ministre d’Israël du 13 juin 2021 au 30 juin 2022, avant d’annoncer son retrait de la vie politique.

Dans une interview à la radio, il a déclaré « qu’il savait que Zelensky était menacé, indiquant qu’il était dans un bunker, dont on ne savait pas la position ».

Bennett a noté qu’il avait interrogé Poutine, lors d’une rencontre, sur son intention d’éliminer Zelensky, précisant que le président russe s’était engagé à l’époque de ne pas tuer son homologue ukrainien.

L’ancien chef du gouvernement israélien a déclaré qu’après la réunion, sur le chemin du Kremlin à l’aéroport, il a appelé Zelensky et lui a dit que Poutine avait promis de ne pas le tuer.

« Zelensky m’avait demandé si j’étais sûr de cela, je lui ai alors affirmé que j’étais sûr à 100% que Poutine n’allait pas le tuer (…) Au cours de la même réunion, Poutine avait accepté de faire une autre concession. Il s’était engagé à ne pas œuvrer à désarmer l’Ukraine. Zelensky avait accepté à ce moment-là d’abandonner l’adhésion de l’Ukraine à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et m’avait dit: j’y renonce, » a rapporté l’ancien Premier ministre israélien, selon la même source.

Bennett avait souligné que toutes ses démarches entreprises à l’époque étaient pour assurer la médiation entre la Russie et l’Ukraine en coordination détaillée avec les États-Unis, l’Allemagne et la France.

Le 5 mars de l’année dernière, Bennett s’était secrètement rendu à Moscou pour rencontrer Poutine au Kremlin, quelques jours après l’opération militaire russe en Ukraine.

La Russie a lancé une opération militaire en Ukraine le 24 février, qui a été suivie de de vives condamnations de la communauté internationale et de l’imposition de « lourdes » sanctions économiques et financières à Moscou.

Pour mettre fin à son opération, la Russie exige que l’Ukraine abandonne tout projet d’adhésion à des entités militaires, y compris l’OTAN, et son engagement à une neutralité complète, ce que Kiev considère comme « une atteinte à sa souveraineté ».

Avec Agence anadolu


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