HIBAPRESS-RABAT
La majorité des Espagnols estiment que le Maroc devrait être une priorité dans la politique étrangère de leur pays, à la lumière des intérêts communs entre les deux pays, selon le 43e Barème de l’Institut Royal Elcano d’études internationales et stratégiques.
Selon l’enquête d’avril, “En ce qui concerne les zones géographiques que les Espagnols considèrent comme une priorité de politique étrangère en dehors de l’Union Européenne, le Maroc arrive en tête avec 37% des répondants”.
Les 1 000 répondants, qui ont été menés entre le 14 février et le 8 mars dans différentes régions espagnoles, ont donné “la priorité au Maroc comme premier choix” dans le domaine de la politique étrangère de ce pays ibérique.
En deuxième position, on trouve l’Amérique latine avec 34 %, suivie des États-Unis (15 %) et de la Chine (11 %), selon les résultats de l’enquête menée par le prestigieux groupe de réflexion espagnol, dont le président d’honneur est le Roi Felipe VI. .
Et « le Maroc a été prioritaire parmi toutes les tranches d’âge » qui ont participé à cette enquête. Le gouvernement espagnol continue de réaffirmer que le Royaume reste la “priorité numéro un” de l’Espagne en termes de politique étrangère.
« Tous les présidents et ministres des Affaires Etrangères de notre démocratie ont identifié le Maroc comme la première priorité de la politique étrangère espagnole », a déclaré récemment le ministre espagnol des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération José Manuel Albarez.
“Ne pas travailler pour une bonne relation avec le Maroc est très préjudiciable au peuple espagnol”, a ajouté le chef de la diplomatie espagnole.
L’Institut Royal (Elcano), fondé par le Prince des Asturies en 2001, est considéré comme un forum d’analyse et de discussion sur les questions internationales, en particulier au niveau des relations extérieures de l’Espagne.
Le conseil de direction de l’Institut comprend notamment les ministres espagnols des Affaires Etrangères, de la Défense, de l’Éducation, de la Culture et de l’Économie. Son conseil d’administration est composé d’anciens chefs du gouvernement espagnol et de représentants de plusieurs multinationales espagnoles.
