Santé

Accro au maquillage: « 13 ans plus tard, j’ai réussi à sortir de chez moi au naturel »

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J’ai commencé à me maquiller assez jeune, vers douze ou treize ans. Au départ, je m’amusais avec du fard à paupières et du mascara pour faire plus « adulte ». J’avais attendu ce moment depuis des années, à force de voir ma mère se maquiller et les photoshoot d’ados aux yeux bordés de Khôl dans ma collection du « Dico des Filles ». Au lycée, j’ai commencé à souffrir d’une acné sévère qui me gâchait la vie. Pour camoufler les cicatrices sur mon visage, j’employais les grands moyens. Fond de teint, correcteur, poudre matifiante, tout était bon pour rendre invisibles les multiples cratères qui s’invitaient sur mon visage. Peu importe si j’avais l’air complètement figé sous une épaisse croûte beige. Je passais des heures dans la salle de bain et n’osais plus sortir de ma chambre (oui, de ma chambre) au naturel. Cela en devenait presque maladif. Impossible d’aller chercher un verre d’eau dans la cuisine si mes boutons n’avaient pas été piégés sous une couche de L’Oréal Accord Parfait en amont. Imaginez l’angoisse pendant l’activité piscine en EPS ou les soirées pyjama avec ma bande de copains. Dans le premier cas, je plongeais dans la piscine municipale à huit heures du matin avec une « full face ». Dans le deuxième, j’allais me coucher sans me laver le visage, en prenant soin de faire quelques retouches toutes les heures et de me lever avant tout le monde pour avoir l’air fraiche au réveil. Je devais toujours contrôler mon apparence.  

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