« C’était la douleur la plus atroce » : Emilia Clarke se confie sur ses deux ruptures d’anévrisme

« C’est assez extraordinaire que je puisse encore parler de manière articulée, et que je vive ma vie complètement normalement, sans aucune répercussion », a souligné Emilia Clarke, dans une interview accordée à la BBC, dimanche 17 juillet (source 1).
L’actrice britannique a en effet survécu à deux ruptures d’anévrisme : l’une en 2011, à l’âge de 24 ans, alors qu’elle vient de finir le tournage de la première saison de la série Games of Thrones, puis la seconde en 2013. Concrètement, l’une de ses artères s’est progressivement dilatée, jusqu’à se rompre, provoquant une hémorragie. C’est pour cela qu’on parle de rupture d’anévrisme.
Je fais partie de la très, très, très petite minorité de personnes qui peuvent survivre à cela, a insisté l’interprète de Daenerys Targaryen.
Les ruptures d’anévrisme peuvent effectivement provoquer des hémorragies cérébrales fatales. Elles sont d’ailleurs à l’origine de 10 % des AVC et responsables de 50 % des AVC mortels chez les personnes de moins de 45 ans. Si la jeune femme peut aujourd’hui témoigner, elle a longtemps eu du mal à parler de son expérience. « C’était la douleur la plus atroce, des vomissements incessants, j’essayais de reprendre conscience », a-t-elle détaillé.
Après son opération, Emilia Clarke a un temps souffert d’aphasie. En 2019, l’actrice britannique avait déjà évoqué son passé médical auprès du New Yorker : « Mon nom complet est Emilia Isobel Euphemia Rose Clarke. Mais je ne parvenais pas à me le rappeler. À la place, des mots sans queue ni tête sortaient de ma bouche« . Et de révéler : « Au plus bas, j’ai voulu en finir. J’ai demandé à l’équipe médicale de me laisser mourir. Mon travail – le rêve de ma vie pour toujours – était axé sur le langage, la communication. Sans ça, j’étais perdue ».
Aujourd’hui remise, la jeune femme a créé une association, baptisée SameYou, pour venir en aide aux victimes d’AVC. On la retrouvera prochainement au cinéma, à l’affiche de The Pod Generation, de Sophie Barthes.
Emilia Clarke révèle être privée d’une partie de son cerveau en raison de deux anévrismes qui l’ont touchée il y a plusieurs années :
« C’est assez extraordinaire que je puisse encore parler et vivre ma vie sans aucun obstacle » pic.twitter.com/Z9CmC37Qyz
— House of the Dragon FR (@HOTDfr) July 17, 2022