Croire aux fantômes dépend de la qualité de votre sommeil

Ce sont près de 8 000 individus qui ont été sondés afin d’établir un lien entre qualité de sommeil et croyances paranormales. Une équipe de psychologues britanniques a posé plusieurs questions à leurs interviewés sur leurs croyances ou non-croyances sur la vie après la mort, les extraterrestres ou autres et ensuite sur leur qualité de sommeil. Les résultats de cette étude montrent que le lien est clair entre mauvaise qualité de sommeil et proportion de croyances ésotériques. Particulièrement la croyance d’une vie après la mort qui serait directement reliée à une paralysie du sommeil. Pourtant, l’étude ne permet pas de trancher sur qui impacte qui, si c’est le sommeil de mauvaise qualité ou si ce sont les croyances paranormales qui empêchent de bien dormir. L’étude démontre aussi que les plus convaincus de certaines croyances, comme la vie après la mort, dorment très bien et pour les chercheurs, ce serait leur foi en ces croyances qui leur empêcherait de subir un mauvais sommeil. Le fait cependant que des croyances aussi diversifiées soient reliées à des troubles du sommeil montrent que ce sont les mauvaises nuits qui induisent ces croyances, ce qui est confirmé par les études neurologiques menées depuis des décennies. Par exemple, le dérèglement d’un lobe frontal peut provoquer des hallucinations, la sensation d’être possédé ; le système limbique peut lui influencer les expériences de mort imminente, la visite d’extraterrestre ou de précognition (source 2).

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