Dans l’intimité de la Gen Z : « Je voulais me débarrasser de ma virginité avec un inconnu »  

La sexualité n’était pas du tout un sujet tabou dans ma famille. J’ai deux grands frères, qui sont aussi passés par la puberté et la découverte de la sexualité avant moi, donc on était tous très ouverts. Bon, pour être honnête, la moindre insinuation sexuelle de mes frères me gêne. En revanche, ma mère m‘a très vite informée au sujet des règles, quand j’étais en CM2 ou en 6e. J’ai eu un petit copain pour la première fois en 3e. Elle m’avait fait une campagne de prévention, mais ne m’avait jamais interdit quoi que ce soit, du genre : « Ne le fais pas, tu es trop jeune ! » Elle m’a parlé des risques et des précautions à prendre et m’a avertie sur le consentement. Je pouvais le faire si vraiment j’en avais envie, mais il ne fallait surtout pas que je me force.   

D’aussi loin que je me souvienne, je suis hétéro, même si je me suis posé furtivement la question d’une possible attirance pour les femmes. Je les trouve plus belles que les hommes : je pourrais être en extase devant la beauté d’une fille, mais pas devant celle d’un mec. Pour autant, sexuellement, je ne suis attirée que par le sexe opposé.