Santé

Etre heureux au travail : les conseils d’une psychologue

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Nous sommes nombreux à nous poser la question : suis-je heureux/heureuse dans mon travail ? Et si je changeais ? Les réseaux sociaux regorgent de témoignages de gens qui ont changé de vie. Plaquer sa vie de banquier pour devenir berger dans le Larzac ? Pour faire le point et prendre les bonnes décisions, écoutons les conseils de Véronique Kohn, psychologue dans la région de Montpellier. 

L’article ci-dessous est la retranscription de la vidéo intégrée dans cet article. 

La condition indispensable ? Se connaître

Être heureux au travail ? Il faut déjà que je me connaisse. Savoir qui je suis, quels sont mes goûts, mes talents naturels, ce pour quoi je suis fait. On parle un peu de vocation. Qu’est-ce que c’est, pour moi, être heureux au travail ? Il va y avoir la notion du plaisir : tant que l’on n’a pas suffisamment de goût à faire ce qu’on fait, ça va être lourd. Et comment sait-on quand on va bien ? C’est qu’il y a de la fluidité. C’est à dire ? On n’est pas surmené, on n’est pas trop crevé, on se crée pas des états d’épuisement au travail, ça veut dire qu’on sait mettre des limites aussi. Donc on alterne avec des temps où l’on prend de la distance. On fait pas que travailler, et quand on est en plein cœur du travail, c’est mieux de faire des métiers passion.

Comment sait-on quand on va bien ? C’est qu’il y a de la fluidité. C’est-à-dire ? On n’est pas surmené, on n’est pas trop crevé, on ne se crée pas des états d’épuisement au travail.

Sortir de la logique : j’en ai besoin pour vivre

Je dis pas que c’est toujours possible, mais si c’est possible que je sors de cet espace « J’ai besoin de faire un métier juste pour gagner de l’argent parce qu’il faut que je me mette en sécurité. » Alors on commence à pouvoir se poser des vraies questions. Est ce que je peux m’orienter quand même sur des tâches ou des métiers qui sont fait pour moi ?

Et ça, ça veut dire qu’on sort de la peur de manquer d’argent. Il est très clair si j’ai peur de manquer d’argent, alors à ce moment là, je vais rester. Je vais me maintenir dans des postes ou dans des métiers qui me correspondent pas vraiment, mais souvent parce que je ne me connais pas. Je ne me fais pas confiance dans le fait que je peux faire autre chose qui serait adapté à moi.

Je dis souvent « je ne connais pas mes talents », mais des fois, je me connais pas du tout. « J’ai pas eu le temps d’explorer, ou alors je ne crois pas en moi. » Je ne crois pas que je suis capable de faire un métier où je pourrais gagner de l’argent en faisant quelque chose qui me plaise. C’est très fréquent. Et donc, du coup, je me maintiens dans des postes finalement par défaut.

Des choix par défaut qui ne m’épanouissent pas forcément parce que c’est plutôt je me contrains là dedans. Je n’ai pas tellement de plaisir. Alors on peut prétexter Ah oui, mais quand même, j’ai du plaisir. Je suis autonome là où je travaille, j’ai beaucoup comme ça. Je termine tôt, je peux faire autre chose et finalement c’est pas mal. Mais on se raconte des trucs et en fait, c’est pas si vrai que ça.

Ecouter les symptômes du deséquilibre

On le sent parce que notre corps nous nous signale. Les symptômes sont toujours là pour nous montrer ce qui est excessif. Il y a un déséquilibre, donc qu’est ce que ceci ? Et comment je m’organise pour aller dans ces excès ? Tant qu’on le voit pas, on n’en a pas conscience. Ou bien on tourne dans les symptômes et on cherche à résoudre le problème sans avoir vraiment mis en lumière.

Qu’est ce qui nous agite les symptômes ? C’est de l’agitation. Je me suis agitée, j’en ai fait dix fois trop, je me suis agitée. Donc c’est quoi qui organise cette agitation ? Il y a de la contraction, des somatisations qui vont apparaître, des troubles du sommeil. Ça, ça veut dire que notre métier nous correspond pas tant que ça où.

Le syndrome « J’en fais trop pour être apprécié »

Ou alors il y a autre chose où on exerce un métier qui nous plaît. Mais on n’est pas heureux au travail parce que notre manière de gérer le travail, notre relation au travail n’est pas saine. On s’en colle trop, on exige trop de nous, on veut faire trop bien, on a trop d’attentes, de reconnaissance. Et donc, du coup, on a une relation qui n’est pas saine.

On n’est pas assez détendu par rapport au travail. Le travail, c’est quand même « Nous, à l’école », on fait la même chose. Donc c’est notre relation au travail, c’est notre relation à l’autorité hiérarchique, donc à nos parents. Mais il y a nos profs, mais aussi nos voilà comment on a été élèves et comment vous voulez bien faire avoir des bonnes notes. On a vu nos parents être aimé, et cetera Les choses qui se rejouent comme ça de l’enfance, c’est important des examiner et de voir comment on peut arrêter de se mettre autant de pression que ça si c’est possible.

Et puis faire des métiers plaisir et dans la tâche, alors c’est facile à dire, mais concrètement, ça veut dire quoi ? C’est pendant que j’exerce une tâche. Est ce que je peux y trouver du plaisir ? Comment je peux faire pour trouver du plaisir et me détendre un peu à l’intérieur de la tâche ? Si je n’arrive pas à me ressourcer dans certains tâches. Du coup, je vais vivre comme des contraintes que de la contrainte. Et si je me contraint trop, je me pressure trop. À ce moment là, je vais monter en stress et après je vais voir. Je vais finir par somatiser je vais exploser en vol.

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