Greffe de moelle osseuse : la nouvelle campagne de l’Agence de biomédecine

L’Agence de biomédecine a lancé sa nouvelle campagne de recrutement pour le don de moelle osseuse. Chaque année, 2 000 personnes ont besoin d’une greffe de moelle osseuse en France. Dans la majorité des cas, les maladies possèdent une moelle osseuse qui ne fonctionne plus (aplasie) ou qui est envahie par des cellules cancéreuses (leucémie).

Pour remédier à cette demande, il convient de recruter davantage de donneurs. Même si les promesses de dons ont été en augmentation sur l’année 2022 (40 000 personnes inscrites contre 25 000 en 2021), le nombre de greffes n’est pas suffisant en raison d’un manque de diversité des profils des donneurs.

L’année dernière, l’augmentation des dons pourrait également être la conséquence de la médiatisation de l’histoire du petit Joseph. L’enfant de trois ans souffre d’une leucémie, il est toujours en attente de greffe. L’Agence de biomédecine souhaiterait maintenir ce niveau chez les jeunes hommes. En effet, c’est avec eux que les dons de moelle osseuse fonctionnent le mieux car ils ne possèdent pas les anticorps développés par les femmes lors des grossesses. « Ce n’est pas vraiment une question de nombre, mais de diversité des profils pour que le bon donneur bénéficie au bon receveur », détaille l’Agence de biomédecine.

Et de nombreux volontaires sont nécessaires pour venir en aide à tous les patients : « Si entre 2 frères ou sœurs d’une même fratrie la probabilité d’être compatibles est de 1 chance sur 4 (25 %), elle n’est plus que de 1 chance sur 1 million entre 2 individus pris au hasard ! … d’où la difficulté à trouver un donneur compatible lorsqu’on a besoin de greffer un malade ». L’année dernière, seulement 39 % des inscriptions étaient le fait d’un homme, contre seulement un quart un an plus tôt.