Santé

« Je n’avais plus envie de sauver notre couple » : la dispute qui a mis fin à leur relation

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« C’est à cause d’une soupe déshydratée que j’ai su que nous n’avions plus rien à faire ensemble »

« Ce n’est pas une dispute, mais une prise de conscience soudaine d’être dans une impasse qui a eu raison de plus de vingt ans de vie commune. Le déclic est venu d’un sujet sans grande importance : une soupe en sachet que j’avais demandé à Antonio de me préparer un soir où j’étais clouée au lit avec près de 40° de fièvre. Lorsque je l’ai vu traîner la patte pour me rendre ce service, alors que, moi, j’avais été aux petits soins pour lui quelques années plus tôt, quand on lui avait diagnostiqué un problème de santé, je me suis dit qu’on n’avait plus la même vision de la vie et de l’amour, qu’on n’était plus en phase, plus connectés. Evidemment, une rupture n’arrive pas en un jour. La tension entre nous montait déjà graduellement depuis plusieurs années. J’avais beau, comme lui, travailler à plein temps, les tâches ménagères multiples – ménage, courses, papiers, cuisine, et même jardinage – étaient toujours à ma charge. Antonio, lui, restait inerte, passif et fuyait ses responsabilités, malgré mes remarques. La communication n’était pas son fort. Au fil du temps, une distance s’était installée dans notre couple. J’avais souvent l’impression d’être en train de mourir vivante. Il n’empêche : c’est ce soir-là, précisément, au motif d’une soupe déshydratée, que j’ai su que nous n’avions plus rien à faire ensemble. Je l’ai quitté huit mois plus tard, le temps de m’organiser et de faire passer la pilule à nos trois enfants ».

Patricia, 52 ans secrétaire de rédaction

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« J’ai baissé les bras et prononcé le mot séparation »

« Au fond de moi, je savais dès le départ que notre mariage était voué à l’échec, même si je ne voulais pas me l’avouer. Boris et moi, on n’avait pas du tout reçu la même éducation. Nos divergences étaient plus nombreuses que nos convergences. Pendant près de dix ans, nous avons eu les mêmes disputes : « tu es trop sévère avec les filles », « toi, tu leur laisses tout passer », « tu ne m’apprécies pas à ma juste valeur », « tu me critiques toujours », blablabla… Je crois qu’on avait, lui et moi, une véritable incapacité à communiquer. Mais je l’aimais et c’est moi qui faisais toujours en sorte de recoller les morceaux après nos querelles. La plupart du temps, on se réconciliait d’ailleurs sur l’oreiller. Et puis, un jour, lors d’un énième accrochage – je serais même incapable de dire pourquoi le ton est monté cette fois-là – j’ai baissé les bras et prononcé la première le mot « séparation ». La situation était trop désespérée. Je n’avais plus envie de sauver notre couple. Lorsqu’il m’a dit qu’il était d’accord avec moi, j’ai su que j’avais eu raison de laisser tomber. Notre histoire était finie ».

Stéphanie, 37 ans, préparatrice en pharmacie 

 « Lorsqu’il a levé son poing de rage au-dessus de moi, après une énième scène de jalousie, j’ai claqué la porte »

« Mon ex était jaloux comme un tigre. Notre dernière dispute n’avait donc, à vrai dire, rien d’original. En m’espionnant sur les réseaux sociaux, Maxence s’était aperçu que le frère de ma meilleure amie commentait – trop souvent à son goût – mes selfies et mes publications. Ça l’avait, une fois de plus, rendu fou. Sauf que ce jour-là, je n’avais pas la tête à chercher à me disculper, ni même à en rire. J’étais préoccupée par des kilos de relances à faire en urgence à l’agence. En l’absence de mon stagiaire, je savais qu’une journée à rallonge m’attendait. Maxence a pris mon silence pour un semi-aveu de ma part et a complètement perdu les pédales. Il s’est mis à proférer des insultes et des menaces, jusqu’à ce qu’il lève son poing de rage au-dessus de ma tête. J’ai cru qu’il allait me frapper. En deux temps, trois mouvements, j’ai attrapé mon sac, quelques-unes de mes affaires qui traînaient dans le salon et claqué la porte de chez lui. Je ne l’ai plus jamais revu. Après cette scène, je n’étais plus capable de voir en lui l’homme dont j’étais tombée follement amoureuse, deux ans plus tôt, et avec lequel j’envisageais de me marier et d’avoir des enfants ».

Audrey, 31 ans, attachée de presse 

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