Santé

« Je ne me suis jamais sentie aussi femme » : pour elles, la cinquantaine est le meilleur des âges

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« J’ai atteint une forme de sagesse : je ne me compare plus aux autres et je savoure ma vie »

Mon mari m’a quittée pour une femme plus jeune, mes fils se sont tous les deux installés à l’étranger et j’ai été mise sur une voie de garage au bureau. Il n’empêche : je suis plus heureuse aujourd’hui que je ne l’aie jamais été. A 30 ans, j’avais beaucoup de problèmes existentiels. Il fallait que je me construise une famille, une carrière, une vie sociale. Je me mettais beaucoup de pression. J’avais tout – un homme et deux enfants en bonne santé, un boulot aussi prenant que passionnant, assez d’argent… – mais ça ne me suffisait pas. Il me fallait encore plus. Sans m’en rendre compte, je rêvais de la vie des autres. J’existais dans leur regard. Aujourd’hui, j’ai arrêté de me comparer à mes copines, à mes collègues ou à mes voisines. Je savoure ma vie comme elle. Je sais que j’ai encore de belles années devant moi, mais que ça ne va peut-être pas durer très longtemps, alors je profite de chaque instant présent. Plus question de me prendre la tête avec des bêtises, de perdre mon temps avec des personnes toxiques ou de faire des compromis. Je sais exactement ce que je veux (et ce que je ne veux pas) et je me concentre uniquement sur ce qui me fait plaisir : prendre un bain chaud, regarder un bon film ou aller me balader avec une amie. J’ai le sentiment d’avoir développé beaucoup de bienveillance envers moi-même et d’avoir atteint une forme de sagesse.

Sophie, 57 ans, commerciale

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« J’adore mon âge »

« J’ai longtemps tremblé à l’idée de passer le cap de la cinquantaine. Je pensais que ça allait être un cataclysme. Que mon corps ménopausé allait gonfler, surchauffer, me lâcher. Que l’arthrose allait m’empêcher d’enfiler mes chaussettes et d’ouvrir mes pots de confiture. Certes, je n’ai plus la même fraîcheur aujourd’hui qu’à 20 ans. Difficile de me voiler la face quand je me regarde dans le miroir : mes joues se creusent, l’ovale de mon visage est plus flou et mon teint moins lumineux. Mais la vérité est que je m’en moque comme de l’an quarante ! Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau, aussi femme, aussi sûre de moi. Je ne cherche même plus à cacher mes petits défauts. La forme est là. Et la libido aussi. J’ai plus que jamais envie de sexe, et ma moitié ne s’en plaint pas. Son regard sur moi vaut toutes les injections de botox. L’arrêt de la fertilité ? Je n’y accordé aucune valeur symbolique. Je me suis même sentie libérée d’un fardeau. La quinqua d’aujourd’hui n’a vraiment plus rien à voir avec la trentenaire d’hier. Franchement, j’adore mon âge.

Rachel, 53 ans, professeure des écoles 

« J’ai l’impression de vivre une nouvelle vie, d’avoir 25 ans dans ma tête et que tout est permis ».

Autrefois, j’avais une vie de folle. Entre les trois enfants, le boulot, la maison et les contraintes du quotidien, je n’avais pas une minute à moi. J’étais sur le pont au minimum quinze heures par jour. Mon mari et moi, on se croisait à peine. Le soir, on dînait tous les cinq et quand les enfants étaient couchés, on retournait, l’un et l’autre, devant l’ordinateur. On était tellement crevés qu’on ne faisait presque jamais l’amour. Résultat : notre couple a explosé, il y a dix ans. Ça a été une grande claque, mais depuis que je suis sortie de ma longue traversée du désert, j’ai l’impression de vivre une nouvelle vie, d’avoir 25 ans dans ma tête et que tout est permis. J’ai repris des études – un master d’histoire de l’art – juste pour le plaisir et je chouchoute mon corps et mon esprit en faisant du yoga. Je sors également souvent au cinéma, au théâtre, au musée et je vais boire des verres avec des copines célibataires ou des collègues souvent plus jeunes que moi. Je profite tellement de mes soirées qu’il m’arrive parfois de rentrer à la maison plus tard que ma petite dernière qui vit toujours avec moi. Et comme je fais, paraît-il, dix ans de moins que mon âge, je rencontre parfois aussi des hommes et je prends ce qu’il y a prendre. À 60 ans, je me sens plus libre que jamais.

Béatrice, 60 ans, directrice de la communication

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