Santé

Journée mondiale contre l’obésité : plus de 50 % de l’humanité concernée d’ici 2035

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L’obésité est un problème de santé publique majeur dans le monde entier, et ce dernier devient de plus en plus préoccupant. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), depuis 1975, le nombre de personnes atteintes d’obésité a presque triplé à l’échelle mondiale. Cette maladie chronique complexe est associée à de nombreuses comorbidités et à une mortalité élevée. En effet, elle augmente considérablement le risque de maladies cardiovasculaires, première cause de décès dans le monde, ainsi que du diabète, des troubles musculo-squelettiques et de nombreuses formes de cancers, tels que ceux de l’endomètre, du sein, des ovaires, de la prostate, du foie, de la vésicule biliaire, du rein et même du colon. Autre facteur à prendre en compte, des données ont également montré que les personnes en situation d’obésité étaient plus sujettes aux formes graves de Covid-19, ce qui souligne encore davantage l’importance de lutter contre cette maladie. Aujourd’hui, ce sont près de 2,6 milliards de personnes, l’équivalent de 38% de la population mondiale, se trouvent déjà dans ce cas, faisant de l’obésité un réel enjeu de santé publique (source 1). 

Publiée par World Obesity, cette étude montre les impacts économiques et surtout la prévalence que risque de prendre l’obésité dans les prochaines années, notamment chez une certaine population. Chez les individus les plus jeunes, il est possible que l’obésité se propage à un rythme alarmant. D’après l’étude, la proportion de jeunes souffrant d’obésité devrait atteindre au minimum deux fois le taux de 2020 d’ici 2035. Les prévisions sont encore plus inquiétantes pour les garçons et les filles âgés de moins de 18 ans, avec une augmentation possible de 100% pour les garçons, soit environ 208 millions de jeunes, et de 125% pour les filles, soit environ 175 millions de jeunes.

Elle prévient qu’en ne luttant pas contre l’obésité dès maintenant, les conséquences futures pourraient être désastreuses. Afin d’éviter une telle situation, la Fédération encourage les gouvernements à imposer des taxes plus élevées sur les produits gras, salés ou sucrés. Elle appelle également à restreindre la publicité pour ce type d’aliments, en particulier auprès des plus jeunes (source 2). 

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