Santé

La chronique sextoy : J’ai testé Namii, le sextoy « sans les mains »

J’ai presque plus envie de l’utiliser comme une balle anti-stress que comme un sextoy. Le Namii, créé par la marque Biird est en effet habillé d’une épaisse couche de silicone, ultra-douce et moelleuse. Plus qu’un stimulateur clitoridien, ce petit objet a été conçu pour réveiller de multiples zones érogènes, puisqu’il possède aussi une fonction vibrations.

La marque nous invite donc à nous caresser les tétons, à « partir à la découverte de [notre] pénis », ou encore à nous « asseoir dessus telle une poule couvant son œuf », pour stimuler l’anus. Les usages de Namii sont donc infinis, et Biird assure que son utilisation équivaut à « 10 minutes de méditation, et 5 minutes de cardio ». Ça tombe bien : j’ai laissé tomber la méditation pendant le confinement, deux semaines après avoir commencé, et la dernière fois que j’ai couru, c’était en Première, pour le 3 x 500 m. Si Namii peut faire le taf à ma place, c’est parfait.

Goodies et lampe de poche

J’ouvre la boîte de l’édition limitée Jouissance Club, imaginée en partenariat avec Jüne Plã. Il y a tellement de cadeaux que j’en oublie mon sextoy. Un « guide du plaisir » imaginé par la créatrice de Jouissance Club, ainsi qu’une illustration cartonnée, un marque-page rigide en forme de main dont la position des doigts n’a rien d’équivoque, des stickers, une pochette de rangement, et même un collier.

Tout ça est adorable, mais quelque chose d’autre attire mon attention : la base du Namii, qui a été conçue pour faire lampe de chevet ! Le socle bleu s’illumine en effet et sert à recharger le jouet, mais il a aussi été imaginé pour créer une ambiance propice au plaisir. Futé et pratique si on veut le garder à porter de main.

Rodéo et courbatures

Maintenant que j’ai découvert toute la partie gadget du Namii, il est temps de passer aux choses sérieuses. Deux boutons contrôlent la succion et les cinq modes de vibration. Le sextoy est assez discret, et le mode succion a volontairement été conçu pour débuter par une intensité très douce, pour ménager les clitoris sensibles – ne le sont-ils pas tous ?, me direz-vous. Je vais rapidement à la cinquième intensité, et combine les deux modes, pour voir ce que Namii a sous le silicone. C’est très satisfaisant, et son côté moelleux n’est pas pour me déplaire.

Mais ce qui m’intrigue le plus chez Namii, c’est sa liberté de mouvements. Biird assure en effet que l’ergonomie du sextoy est suffisamment bien pensée pour qu’il puisse s’utiliser sans les mains. Je dois faire quelque chose de mal, car chez moi ça ne fonctionne pas. En tous cas, pas aussi bien que lorsque je le tiens. J’ai beau serrer les cuisses autour de lui, et « remuer le bassin » comme le recommande le guide du plaisir, Namii glisse. Parfois il reste en place, mais la pression n’est pas suffisamment forte : c’est agréable, mais pas dinguissime. Le lendemain, j’ai des courbatures aux cuisses et me dis que Biird tient sa promesse : Namii a remplacé mon cours de yoga !

Le cunni invisible

Au moment d’écrire cette chronique, j’ai comme un goût d’inachevé. Je regrette de ne pas avoir réussi à me servir du Namii sans les mains, et décide de nous laisser une seconde chance. Je le chevauche en mode Andromaque, le pose sur une chaise et tente de m’asseoir dessus (je vous le déconseille, c’est trop dur, faut pas pousser), le cale entre mes cuisses, mais rien n’y fait. Le plaisir est là, mais l’orgasme m’échappe. Un peu comme, lors d’un rapport pénétratif, quand vous sentez venir l’orgasme et que votre partenaire change soudainement de rythme. C’est extrêmement frustrant, n’est-ce pas ?

Je reviens à la méthode traditionnelle, toujours aussi efficace, avant de retenter ma chance, sans les mains donc. Je découvre qu’en retirant le mode vibration, pour n’utiliser que le mode succion, Namii est effectivement redoutable. C’est comme si l’homme invisible me prodiguait un formidable cunnilingus. Le fait de ne pas tenir le sextoy n’est pas révolutionnaire, mais c’est assez amusant, et ça a le mérite d’être nouveau.

En conclusion, Namii donne envie d’explorer plus que bien d’autres sextoys. Son ergonomie s’adapte parfaitement à toutes les vulves, et la succion a été pensée pour être à la fois douce, et sensationnelle. Il est ludique, et c’est exactement ce qu’on attend d’un jouet érotique-lampe de chevet, non ?


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