Santé

Les chenilles épineuses : un venin potentiellement mortel

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L’espèce Lonomia, une chenille épineuse découverte en Guyane française et en Amérique du Sud, inquiète les scientifiques. Dans leur étude publiée dans le Public Library of Science, les spécialistes insistent sur la grave menace que représentent ces nouvelles chenilles pour l’Homme. En effet, ils ont découvert le venin mortel qu’elle possède, si la prise en charge n’est pas immédiate après contact. Les chenilles de Lonomia vivent en colonie et sont inactives la journée, immobiles sur des troncs d’arbres et se réveillent la nuit pour se nourrir des feuilles des arbres (source 1). 

Un syndrome hémorragique important à cause du venin

Le venin de ces bestioles peut provoquer un syndrome hémorragique sévère à cause des épines hémotoxiques couvrant les chenilles. Le syndrome hémorragique s’accompagne d’insuffisance rénale, de lésions cérébrales et peut aller jusqu’au décès

« Les accidents impliquant des humains proviennent lorsque la peau humaine entre en contact avec la colonne vertébrale de la chenille qui libère alors son venin. Ils surviennent généralement en journée lorsque des personnes se retrouvent en contact avec les chenilles au repos contre les arbres. Les chercheurs ont également remarqué que les chenilles Lonomia, à l’origine situées dans les zones forestières, se déplacent petit à petit vers les milieux urbains, près des maisons ou des plantations de palmiers à huile, ce qui pourrait en faire un risque professionnel », expliquent les spécialistes.

Ils ont découvert qu’il n’existe pas seulement deux sous-espèces des chenilles Lonomia, mais 60 espèces, parmi lesquelles, 7 sont suspectées ou connues pour causer des envenimations graves chez l’homme. 

Un début d’antivenin

Au Brésil, où plusieurs centaines de cas ont été recensés depuis des années, et grâce aux informations recueillies dans l’étude, pour deux des sous-espèces problématiques de chenilles, mais pas celle récemment découverte (source 2).

« Bien que les accidents avec des chenilles venimeuses ne soient pas considérés comme des maladies tropicales négligées, leurs schémas épidémiologiques correspondent à ceux-ci, en ce sens qu’ils affectent les communautés appauvries et font face à de grands défis en matière de diagnostic et de traitement », concluent les chercheurs. 

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