Santé

Ma première fois (avec un jeune) : Lisa, 45 ans, « Il m’a fait vivre un moment de plaisir absolu »

« Célibataire depuis peu, j’ai besoin d’un break, loin du boulot, de mon appartement, de mes ami·es. Je décide de partir seule en vacances, dans une petite maison portugaise tenue par un couple. Au programme : cours de surf et de yoga, lecture au bord de la piscine, dîner aux aurores et coucher avant 23 h. C’est pile ce dont j’ai besoin.

L’odeur du printemps, la vieille Jeep pleine de poussière qui vient me chercher, et mon lit superposé dans une chambre partagée me plongent dans une ambiance de colonie de vacances. L’équipe est top, et le soir venu, nous dînons tous ensemble, invités et profs. C’est là que je rencontre Martim, l’archétype du jeune qui passe sa vie dans les vagues. Blond, musclé, bronzé. Il est sublime, et il est surtout très jeune, puisqu’il va avoir 20 ans dans quelques jours. Contrairement aux autres profs qui picolent, font des blagues, et nous mettent à l’aise, il reste un peu en retrait, observateur. Il a l’air prétentieux de ceux qui n’ont ni besoin, ni envie, de sociabiliser.

Le lendemain, je surfe des mousses, je bouquine, je papote avec d’autres visiteurs et je me prépare pour la soirée. Celles et ceux qui le veulent peuvent aller en ville avec les profs, pour dîner dans un restaurant typique avant de faire la fête. Je ne suis pas assise à côté de Martim pendant le repas, mais au moment du dessert, il trouve le moyen de me rejoindre. Je suis surprise, je ne pensais vraiment pas l’intéresser. Il est charmeur et drôle, et le voir essayer de me séduire m’amuse et m’attendrit. Moi qui le croyais sauvage et hautain, je comprends qu’il est un brin timide, et qu’il a une certaine profondeur, quelque chose de mystérieux et de grave. Il m’intrigue et je me laisse donc aller au jeu du flirt. Plus tard, sur la piste de danse, il m’embrasse. J’explose de rire et lui fais remarquer que j’ai 25 ans de plus que lui. Qu’il me laisse donc, et qu’il aille plutôt draguer les jeunes de son âge, qui le dévorent toutes des yeux.

Il me répond que c’est moi qu’il veut, et sort du bar, presque vexé. Je me sens un peu stupide d’avoir réagi comme ça. Si le feeling passe entre nous et qu’on a envie de se rouler des pelles comme des adolescents, pourquoi pas ? Je suis en vacances, je ne connais personne, et dans deux jours, je rentre à Paris. Je décide de me foutre des sourires en coin et regards à moitié choqués des autres invités, qui m’observent le rejoindre dehors.

Étoiles filantes et partie de billard

On rentre à la maison tous les deux, sans qu’il ne se passe rien entre nous. On parle beaucoup, il se confie sur sa mère, qui l’a élevé seule, et m’apprend qu’il est né d’un viol. J’ai bien conscience du cliché du petit jeune qui fait sa thérapie et parle de sa maman à une femme qui a probablement le même âge qu’elle. Mais je le trouve touchant, et j’ai envie de l’écouter, de recevoir ses confidences. Nous sommes allongés dans l’herbe, le ciel noir au-dessus de nous, et nous faisions des vœux dès que l’un de nous aperçoit une étoile filante.

Le silence s’installe, comme si nous nous étions tout dit. Il me prend la main, tout doucement, en m’effleurant d’abord. Il se tourne vers moi, et plonge ses yeux dans les miens. Cette scène de nouveau si clichée, me fait fondre. J’aurais pu trouver tout cela ridicule, mais j’ai eu envie de jouer le jeu, de rentrer dans un rôle et de me laisser aller. On s’est embrassés longuement, délicatement, sans presque se toucher, tous les deux allongés sur le côté. Seules nos lèvres se découvraient.

Petit à petit, nos corps ont pris le dessus, et nous avons tout oublié. Nos âges, nos craintes, nos quotidiens. On était juste deux corps qui avaient faim l’un de l’autre. Je me suis mise sur lui, et j’ai senti son érection. On s’est caressé par-dessus nos vêtements, puis il m’a fait me lever, pour m’emmener à l’intérieur. Nos corps ondulaient, j’étais avide de lui, je frottais mon sexe contre le sien, sachant qu’à tout moment, les autres allaient rentrer de soirée.

Il n’était plus du tout un jeune homme vulnérable, mais une bête de sexe qui savait très bien ce qu’il faisait. Il me soulevait, me mordait le cou, en me disant que je le rendais fou. Nous étions au bord du billard, mes fesses posées dessus, ses mains me caressant. En quelques minutes, nous nous sommes retrouvés nus, sur le billard, en train de faire l’amour dans ce salon vide où tout le monde prendrait son petit-déjeuner le lendemain ! Moi qui pensais être l’expérimentée du duo, il m’a fait vivre un moment de lâcher-prise et de plaisir absolu. Je me suis rhabillée, on s’est enlacés, et je lui ai souhaité bonne nuit. Nous nous sommes dit au revoir deux jours plus tard, avec un baiser sur la joue. Il était irrésistible, voilà tout ! »

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