Santé

Ma première fois (dans un lieu public) : Louison, 32 ans, « Notre moment de passion est passé inaperçu »

« Nous étions dans la piscine d’un therme, où l’atmosphère était profondément mystique, presque érotique. La brume se dégageait des bains chauds alors qu’il faisait -4°C dehors, la nuit était tombée sur le bassin, et la peau de mon mec sous mes mains : rien de ce qui s’est passé n’était prémédité, mais quand j’y repense, je me dis que c’était écrit ! Nous nous embrassions innocemment dans l’un des bains, comme deux amoureux qui profitent d’un moment de détente, quand nos corps nous ont menés vers un coin plus tranquille de la piscine, un peu à l’écart. Finalement, les choses ont escaladé très vite. Les baisers sont devenus de plus en plus torrides, et mon mec a commencé à me caresser les seins, à attraper mes fesses. Il a fini par passer une main dans ma culotte, et tout est devenu un peu flou autour de moi. Je savais bien que des gens étaient là, mais dans ma tête, c’était comme si nous étions sous une cape d’invisibilité. J’avais l’impression de pouvoir voir sans être vue… En tous cas, que ce qui se passait sous la surface de l’eau n’appartenait qu’à nous !  

Une silhouette au loin

À ce moment-là, j’ai tellement envie de lui que l’idée de s’arrêter ne me vient même pas à l’esprit. Je défais le scratch de son maillot, le caresse. La brume et le remous de l’eau nous cachent un peu, mais il y a quand même des gens à quelques mètres de nous, et on doit donc être ultra discrets. Je me mets à califourchon sur lui, le prend dans mes bras comme si je lui faisais un simple câlin, et il me pénètre. Nos mouvements sont très subtiles, mais pour autant très intenses. En fait, on a presque pratiqué la pénétration immobile, et c’était aussi doux que sauvage. Je me souviens de cacher mon visage dans son cou, pour que personne ne surprenne mes gémissements. C’était excitant de sentir monter l’orgasme, tout en sachant que je ne pouvais rien laisser transparaître. J’ai eu l’impression d’un orgasme long, étouffé mais pour autant très puissant. 

Quand on a repris nos esprits, on a regardé autour de nous, comme si on s’attendait à ce que tou·te·s les visit·eur·rice·s nous observent. Mais non : chacun·e faisait sa vie et notre moment de passion était bel et bien passé inaperçu, heureusement. Rassurée, je profite du paysage et au loin, dans l’un des bâtiments qui encadre les piscines, j’aperçois une silhouette statique à une fenêtre. Un homme, en contre-jour. Je n’ai jamais su s’il profitait lui aussi du paysage, ou s’il nous avait repérés et espionnés tout ce temps là… 

Jambes qui tremblent et rouge aux joues

J’ai retenu de cet épisode le plaisir de la retenue, mais aussi l’excitation de la transgression. L’impression de commettre un acte un peu rebelle, qui pourrait être découvert, mais qui en fait n’appartient qu’à moi. Du coup, quand l’occasion s’est présentée de ressentir ça de nouveau, je n’ai pas beaucoup hésité. Je fêtais mon anniversaire sur la terrasse d’un hôtel parisien, avec une trentaine d’ami·e·s. Mon mec de l’époque arrive, m’embrasse fougueusement et m’entraine dans un coin. Derrière lui : une porte qui mène à un petit bureau, ou plutôt une salle de réunion. J’entends mes ami·e·s rire au loin, la musique résonner, pendant qu’il soulève ma robe et m’assoit sur la table. 

Il descend entre mes jambes, me fait un cunni sans se soucier du fait qu’un serveur, ou un pote peut rentrer à tout moment. Je me laisse aller, mais je suis quand même sur le qui-vive, le souffle court. Je le relève, lui dit que ce n’est pas sérieux, qu’on va se faire chopper. Il me regarde avec un air de défi, se déshabille et s’assoit sur une des chaises en me faisant signe de venir. C’était trop tentant, et nous avons fait l’amour, sachant que n’importe qui pouvait nous découvrir à tout moment. Cette fois, nos bruits étaient couverts par la musique, mais il fallait faire vite, au risque d’éveiller les soupçons et de se faire prendre en plein ride ! 

On a joui en riant, c’était un beau moment de complicité et d’excitation. Je me souviens de mes jambes qui tremblent, de mes cheveux en bataille et de mes joues rouges de plaisir. Je crois que quand j’ai rejoint la fête, c’était écrit sur mon visage : « Je viens de baiser dans la pièce d’à côté ! » ».

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