« On se frôlait à chaque fois qu’on passait l’un près de l’autre » : elles ont eu une aventure au bureau

« On s’envoyait des sextos planqués derrière nos ordinateurs »

« J’ai été embauchée à l’agence au début du mois de novembre 2019. Je l’ai remarqué dès que je suis entrée dans l’open space. Des yeux bleus en amande, un large sourire, à l’aise avec tout le monde… Tout ce qui me plaît chez un homme. Comme le poste de travail de Guillaume était en face du mien, je passais mon temps à le regarder discrètement. Autant dire que j’avais du mal à me concentrer sur mes dossiers. Lui, évidemment, n’était pas dupe de mon petit manège. Il ne semblait pas non plus indifférent. On s’est tournés autour jusqu’au pot de fin de fin d’année. Ce soir-là, on a beaucoup bu et je me suis retrouvée dans son lit. Au début, je me suis dit que ce serait juste pour « un moment ». Sauf que nous sommes tombés amoureux… et que ce moment a duré. Pendant les six premiers mois, notre liaison est restée totalement secrète. On s’envoyait des sextos, planqués derrière nos PC, et on se frôlait à chaque fois qu’on passait l’un près de l’autre, mais on arrivait toujours séparément le matin. C’était terriblement excitant. Un dimanche, alors que nous déjeunions dans une brasserie de mon quartier, une collègue nous a surpris main dans la main. Le lendemain, toute la boîte était au courant. Pour couper court aux rumeurs, nous avons illico informé notre hiérarchie de notre romance. Aujourd’hui, nous sommes mariés et… travaillons toujours dans la même agence. »

Isaure, 29 ans, chef de produit web

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« Le croiser dans les couloirs était une torture »

« Fabrice travaillait dans le même service que moi. Il n’était pas du tout mon type d’homme et je le trouvais même un poil prétentieux. Autant dire que quand ma N+1 m’a annoncé que j’allais travailler avec lui sur un nouveau projet, je n’étais pas franchement enthousiaste. C’est pourtant à ce moment-là que tout a basculé. On est allés déjeuner ensemble une première fois, puis une deuxième… Au départ, c’était juste pour parler de notre mission, puis on a commencé à se dévoiler. Il m’a dit qu’il était marié – j’avais bien vu qu’il portait une alliance – et que son couple battait de l’aile. Comme j’étais célibataire et attirée par lui, j’ai naïvement traduit qu’avec sa femme c’était fini. Nous avons rapidement entamé une relation et… je me suis emballée. Quand il a compris à quel point il m’obsédait – je devenais folle de rage quand il s’isolait pour prendre un appel au bureau ou quand il ne répondait pas à mes messages le week-end – il a pris ses distances. Du jour au lendemain, il est devenu glacial. Lorsque j’ai essayé d’avoir une discussion avec lui, il m’a dit qu’il regrettait ce qu’il s’était passé et qu’il était très amoureux de sa femme. Quelques semaines après cette grosse claque, j’ai démissionné. Le croiser dans les couloirs était une torture. »

Céline, 44 ans, commerciale

« Nous avons fait l’amour à même le sol »

« Quand j’ai accepté ce nouveau poste, j’ai tout de suite su où je mettais les pieds. Paulo, mon chef de service était follement séduisant et avait la réputation d’être un coureur de jupons. On lui prêtait plusieurs aventures dans la boîte. Pour être honnête, cela ne m’a pas effrayée : j’étais mariée et je savais dire non à un homme. Je n’avais aucune intention de foutre en l’air mon couple et la promotion canapé, franchement, ce n’était pas du tout mon truc. A peine arrivée dans le service, j’ai senti une ambiguïté dans son comportement. Il me bombardait de mails, rôdait autour de mon bureau, me complimentait aussi bien sur mon professionnalisme que sur ma petite robe ou ma nouvelle coupe de cheveux. Je faisais mine de ne pas comprendre où il voulait en venir. Un soir, alors que nous étions tous les deux en train de boucler un dossier urgent dans son bureau, il s’est approché de moi et m’a caressé la nuque, les épaules, le haut du dos… Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je me suis jetée sur lui. Nous avons faire l’amour comme des affamés à même le sol. C’était électrique. Mes sensations étaient décuplées à l’idée de savoir qu’il était mon supérieur hiérarchique. Le lendemain, j’étais atrocement gênée, lui pas du tout. À croire qu’il était déjà passé à autre chose. Ça ne s’est d’ailleurs jamais reproduit… et on n’en a jamais reparlé. »

Mathilde, 39 ans, chargée d’études en marketing

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