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David Luiz discute de Gabigol, Vinicius Junior, des fans de Flamengo et de leurs chances de mettre fin au monopole européen de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
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Un bonnet de douche était placé sur ses boucles extravagantes, une perruque blanche placée dessus. Une fausse barbe a été appliquée sur son menton, du maquillage sur son visage, un faux ventre attaché sur ses abdominaux en planche à laver. David Luiz a enfilé un pantalon rouge brillant, une veste assortie et des bottes noires, attaché une ceinture noire et est sorti se faire passer pour le Père Noël pour les enfants à l’Escola Flamengo Social Mangueira dans une favela de Rio de Janeiro.
Le déguisement fonctionnait aussi bien que les jouets Patch infâmement fabriqués dans Santa Claus: The Movie . David Luiz a déjà l’un des visages les plus détectables du football. Le ballon qu’il avait à ses pieds était un cadeau glacial. L’ancien défenseur central de Chelsea, du Paris Saint-Germain et d’Arsenal a été assailli.
Depuis que Zico and Co a ravagé Liverpool en 1981, chaque Flamenguista s’est épris d’un deuxième trophée mondial.
David Luiz est sur le point de se diriger vers la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2022™ à la recherche de cette médaille d’or.
FIFA+ : Lors de la Coupe du monde des clubs en 2012, vous avez remporté le Ballon d’argent mais Chelsea a perdu contre les Corinthians en finale. Qu’avez-vous pensé de cette campagne ?
David Luiz : J’échangerais sans aucun doute le titre de deuxième meilleur joueur de ce tournoi contre le titre. Malheureusement, les Corinthians ont très bien joué ce jour-là. Surtout Cassio, qui était exceptionnel et a été désigné meilleur joueur du tournoi. C’est le foot.
+Mais en tant que footballeur, vous voulez toujours jouer dans les plus grandes compétitions, et la Coupe du Monde des Clubs est celle que tous les joueurs veulent jouer.
-À de nombreuses reprises j’ai gagné, à de nombreuses reprises j’ai perdu. La Coupe du monde des clubs manque à ma collection, alors maintenant je suis en mission pour remporter ce titre.
+Vous avez aidé Flamengo à remporter la finale des Libertadores le 29 octobre 2022. Où se classe cette journée parmi les meilleures de votre carrière ?
-C’était l’une des meilleures pages de ma carrière. C’est venu de façon inattendue. J’avais passé pratiquement toute ma carrière en Europe, j’y ai grandi en tant que joueur. Je n’ai jamais eu l’intention de retourner au Brésil. Soudain, tout a changé. Ce jour-là était ma deuxième finale Libertadores. J’ai réussi à faire triompher Flamengo et à me consacrer dans le groupe restreint de joueurs à avoir remporté la Champions [Ligue] et les Libertadores. Si je ne me trompe pas, il n’y en a que 13, 14, donc c’était vraiment spécial pour moi.
+ Gabigol, qui a marqué les deux buts de Flamengo lors de la finale des Libertadores en 2019, a de nouveau été le vainqueur de ce match. Qu’est ce que tu penses de lui?
-C’est un grand joueur. C’est l’une des plus grandes idoles de Flamengo. Il est né pour faire la meilleure chose que l’on puisse faire dans le football : marquer des buts. Il adore marquer des buts. Il le fait dans les grands matchs. J’espère qu’il pourra continuer à le faire pour Flamengo encore très longtemps.
+Les équipes européennes ont remporté neuf Coupes du monde des clubs consécutives. Flamengo peut-il mettre fin à la sécheresse en Amérique du Sud ?
-J’espère vraiment. Mais d’abord, nous avons une demi-finale qui sera vraiment, vraiment difficile. Cela ne fait aucun doute. Ces équipes [hors d’Europe et d’Amérique du Sud] s’améliorent de plus en plus, alors nous nous préparons du mieux que nous pouvons et prenons leur défi très au sérieux. Ensuite, la finale serait encore plus difficile. Mais nous allons tout donner.
+Le Real Madrid est le favori pour remporter Maroc 2022. Que pensez-vous d’eux ?
-L’une des meilleures équipes du monde avec l’un des meilleurs entraîneurs du monde. Sans aucun doute, ce sont les grands favoris. Ils sont les favoris de toutes les compétitions auxquelles ils participent en raison de leur histoire, de leur savoir-faire, de leur côté complet et de la qualité de leurs joueurs. Mais dans le football, tout peut arriver. Vous l’avez encore vu à la Coupe du monde. Les jeux peuvent être décidés par des détails mineurs. Nous essayons de préparer nos propres armes de la meilleure façon possible afin d’arriver à la compétition préparés à toutes les situations auxquelles nous pourrions être confrontés.
+Que pensez vous de Vinicius Junior et Karim Benzema ?
-Je suis extrêmement heureux pour Vinicius, pour tout ce qu’il a accompli après la façon dont il a été traité à son arrivée en Europe. Beaucoup de gens ne croyaient pas en lui, en son football. Grâce à son dévouement, son travail acharné et son humilité, il a réussi à prouver qu’il est l’un des meilleurs joueurs du monde. Il est arrivé au Real Madrid plein de faim et d’ambition. Il a fait ses débuts en équipe première. Soudain, il a été mis dans la Cantera (équipe de jeunes). Cela aurait ruiné certains joueurs, mais Vinicius a baissé la tête, a travaillé très dur et maintenant il récolte les fruits de ce qu’il a planté. Quant à Benzema, il a déjà été nommé meilleur joueur du monde. Il a une qualité incroyable. C’est l’un des meilleurs attaquants du monde.
+Vous êtes en superbe forme depuis votre retour au Brésil en 2021. Serait-ce la meilleure période de votre carrière ?
-Je ne sais pas. J’ai eu des moments où j’ai joué dans les plus grandes compétitions du monde, dans les plus grands jeux du monde. Mais avoir 35 ans, jouer pour l’un des plus grands clubs de la planète, participer aux plus grandes compétitions auxquelles ce club puisse jouer, est sans aucun doute l’un des moments les plus marquants de ma carrière. J’ai eu la joie de pouvoir gagner des titres dans tous les clubs où j’ai été. Je suis extrêmement reconnaissant envers toutes les personnes et tous les clubs qui m’ont aidé à arriver là où j’en suis. C’est sans aucun doute l’un des plus beaux moments de ma carrière.
+Que pensez-vous des fans de Flamengo ?
-Ma signature pour Flamengo était redevable aux supporters. J’ai ressenti leur affection avant même de les rejoindre. La nation de Flamengo vient d’un autre monde. Sans aucun doute, tout le monde veut être dans une position où il peut apporter le bonheur à des masses de personnes. Gagner des matchs, des titres avec ce club est une sensation incroyable. Je suis très heureux d’être à Flamengo.
