HIBAPRESS-RABAT-FIFA
Dans le cadre de sa deuxième édition, le Diplôme de la FIFA en gestion de club a décampé à New York en septembre dernier puis à Doha en décembre et à Tanger en février. La quatrième session en face-à-face s’est déroulée au Japon du 19 au 24 avril et a souligné l’engagement de la FIFA à partager les connaissances et à développer un écosystème du football plus équilibré au niveau des clubs à travers le monde. “L’objectif est de créer un environnement mondial du football dans lequel il n’y a pas que quelques clubs dans une partie spécifique du monde qui sont compétitifs au plus haut niveau”, a déclaré Ornella Desiree Bellia, directrice des relations et du développement du football professionnel à la FIFA. . “Nous essayons de faire venir plus de personnes de l’extérieur de l’Europe parce que nous pensons que c’est là que la FIFA doit se concentrer”, a-t-elle ajouté, soulignant la vision du président de la FIFA, Gianni Infantino, de rendre le football véritablement mondial.
Diplôme de la FIFA en gestion de club : inspirer la durabilité à long terme
Issus de toutes les confédérations, les participants au diplôme reçoivent les conseils et la contribution d’experts de renommée mondiale. Le programme est composé de cours en ligne et en face à face sur la gestion et le leadership, la stratégie sportive, les académies, le marketing et la communication, l’exploitation et la gestion des stades, la gouvernance, les questions juridiques et les finances. Les participants au séminaire japonais ont entendu des experts dans le domaine parler des compétences générales de gestion, en mettant l’accent sur les aspects mentaux et personnels dans des sessions telles que la conscience de soi et le leadership, et l’intelligence émotionnelle et le leadership. Elles ont également bénéficié de l’expérience de spécialistes du football japonais, notamment dans la gestion des clubs évoluant dans le football junior de la J.League (ligue de football professionnelle japonaise), et de l’essor du football féminin dans le pays.
Grandir côte à côte
Personne n’est mieux placé pour parler du football interclubs japonais que le président de la J.League, Yoshikazu Nonomura, qui a donné un aperçu de la ligue nationale et de sa stratégie de développement. “Le Japon doit adopter une approche plus compétitive, à la fois en termes de gestion et de niveau des joueurs, qui vont de pair.” Présentant quelques points focaux clés, il a ajouté : « Nous avons 60 clubs qui excellent dans leurs régions et la J.League favorise la visibilité au niveau local. Nous devons soutenir ce projet et privilégier les investissements dans les activités de soutien. L’exposition locale génère de l’engagement, ce qui entraîne une augmentation des revenus provenant des partenariats et de la billetterie. » Nonomura regarde également la situation dans son ensemble, comme il l’a expliqué : « L’objectif est de devenir la meilleure ligue d’Asie et de montrer la voie. Nous voulons développer les fan clubs de la J.League en Asie du Sud-Est, notamment en Thaïlande et au Vietnam. Pour y arriver, nous devons attirer les meilleurs joueurs asiatiques dans la J.League. Nous devons créer l’environnement pour cela, pour permettre aux joueurs d’Asie du Sud-Est de grandir et à la J.League de grandir avec eux. La ligue doit fournir un capital pour cela et s’assurer que les joueurs progressent dans le championnat. La croissance doit être mutuelle. Un autre thème abordé lors du séminaire était le football féminin et son rôle dans la stratégie de développement. Dans un pays qui a remporté la Coupe du Monde Féminine de la FIFA dans toutes les tranches d’âge (U-17, U-20 et seniors) et qui a produit des légendes du jeu telles que Homare Sawa, Aya Miyama et Yuki Nagasato, la popularité de la les équipes nationales féminines n’est plus en cause. Cela dit,
Un moteur pour l’égalité
“Pour progresser, le Japon a besoin que plus de femmes soient impliquées dans le football”, a commenté Miyuki Kobayashi, qui siège au conseil d’administration de la WE League et dirige sa division Empowerment. “Il y a beaucoup d’inégalités entre les hommes et les femmes, et très peu de femmes aux postes de direction dans de nombreux domaines.” La WE League a été fondée dans le but de favoriser l’égalité des sexes au Japon, de jeter les bases du sport féminin professionnel et de contribuer à la croissance du football féminin. “La WE League s’efforce de promouvoir une société inclusive dans laquelle chacun peut rêver et vivre la vie qu’il souhaite et où les individus peuvent briller grâce au pouvoir du football et du sport féminins”, a ajouté Kobayashi. Le changement est déjà en marche. La moitié du personnel administratif de la ligue sont des femmes, il y a au moins une femme dans l’encadrement par tranche d’âge, une équipe dédiée a été chargée de superviser les tâches liées au football féminin et des académies ont été créées dans les tranches d’âge U-18 et U-15. “La WE League a également introduit des mesures pour les joueuses elles-mêmes, leur garantissant un salaire minimum, des primes d’entraînement et une protection pour les joueuses enceintes et des prestations de maternité”, a expliqué Kobayashi. À long terme, la stratégie de développement du football de club pour le football féminin et masculin devrait profiter aux équipes nationales japonaises. Dans le cas de Nonomura, il espère que cela conduira les Samurai Blue à remporter la Coupe du Monde de la FIFA™ d’ici 2050, tandis que Kobayashi est impatient de voir les Nadeshiko redevenir champions du monde. une équipe dédiée a été chargée d’encadrer les tâches liées au football féminin et des académies ont été créées dans les tranches d’âge U-18 et U-15. “La WE League a également introduit des mesures pour les joueuses elles-mêmes, leur garantissant un salaire minimum, des primes d’entraînement et une protection pour les joueuses enceintes et des prestations de maternité”, a expliqué Kobayashi. À long terme, la stratégie de développement du football de club pour le football féminin et masculin devrait profiter aux équipes nationales japonaises. Dans le cas de Nonomura, il espère que cela conduira les Samurai Blue à remporter la Coupe du Monde de la FIFA™ d’ici 2050, tandis que Kobayashi est impatient de voir les Nadeshiko redevenir champions du monde. une équipe dédiée a été chargée d’encadrer les tâches liées au football féminin et des académies ont été créées dans les tranches d’âge U-18 et U-15. “La WE League a également introduit des mesures pour les joueuses elles-mêmes, leur garantissant un salaire minimum, des primes d’entraînement et une protection pour les joueuses enceintes et des prestations de maternité”, a expliqué Kobayashi. À long terme, la stratégie de développement du football de club pour le football féminin et masculin devrait profiter aux équipes nationales japonaises. Dans le cas de Nonomura, il espère que cela conduira les Samurai Blue à remporter la Coupe du Monde de la FIFA™ d’ici 2050, tandis que Kobayashi est impatient de voir les Nadeshiko redevenir champions du monde. leur garantissant un salaire minimum, des primes d’entraînement et une protection pour les joueuses enceintes et des prestations de maternité », a expliqué Kobayashi. À long terme, la stratégie de développement du football de club pour le football féminin et masculin devrait profiter aux équipes nationales japonaises. Dans le cas de Nonomura, il espère que cela conduira les Samurai Blue à remporter la Coupe du Monde de la FIFA™ d’ici 2050, tandis que Kobayashi est impatient de voir les Nadeshiko redevenir champions du monde. leur garantissant un salaire minimum, des primes d’entraînement et une protection pour les joueuses enceintes et des prestations de maternité », a expliqué Kobayashi. À long terme, la stratégie de développement du football de club pour le football féminin et masculin devrait profiter aux équipes nationales japonaises. Dans le cas de Nonomura, il espère que cela conduira les Samurai Blue à remporter la Coupe du Monde de la FIFA™ d’ici 2050, tandis que Kobayashi est impatient de voir les Nadeshiko redevenir champions du monde.
Gagner la bataille dès le départ
L’avenir a été au centre de la contribution de Tom Byer, le fondateur de Football Starts at Home, qui a parlé de l’importance d’éduquer les jeunes étudiants sur le monde du football. L’entraîneur, qui vient des États-Unis, utilise une méthodologie qui permet aux parents de renforcer la confiance et de se concentrer sur leurs enfants alors qu’ils développent des compétences footballistiques essentielles, contribuant ainsi à créer une relation basée sur l’amour du sport.
“L’acquisition de compétences est quelque chose qui peut avoir lieu à l’âge de deux, trois ou quatre ans”, a-t-il déclaré aux participants au séminaire. « Les pays avec des cultures de football très fortes à travers le monde ont la bataille gagnée d’emblée. Les principaux pays du monde, qui forment les meilleurs joueurs du monde, gagnent la bataille à cet âge, alors que le reste du monde croit que la bataille se déroule au niveau de l’élite. Byer, qui a déployé ses idées dans de nombreux pays du monde, s’emploie depuis 2008 à initier les enfants japonais au monde du football, le tout avec l’idée de les aider à mieux s’adapter lorsqu’ils entrent dans le football de club.
Grâce à des contributions telles que celle de Byer, étayées par des visites dans les clubs locaux Cerezo Osaka et Gamba Osaka, et des conférences données par la légende brésilienne Zico, qui a tant fait pour développer le football japonais, et ancien international suisse et directeur du football du Servette FC. Philippe Senderos, les participants au séminaire ont quitté le Japon armés de nouvelles connaissances qui les aideront à obtenir leur diplôme de la FIFA en gestion de club. Tout aussi important, ils sont également repartis avec une idée claire de la manière de mettre ces connaissances à profit dans leurs futurs emplois.
