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le public scande «donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal»

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Lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN), vendredi 13 janvier, la junte au pouvoir en Algérie a inventé un cocktail explosif contre-nature: associer le racisme de ses supporters envers le Maroc au nom du leader sud-africain Nelson Mandela. Explications.

La cérémonie d’ouverture de la 7ᵉ édition du Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN 2022) a eu lieu ce vendredi 13 janvier 2023, au stade Nelson Mandela de Baraki, à Alger. Un événement exploité par la junte au pouvoir chez le voisin de l’est pour cracher, comme il est désormais une habitude, son venin sur le Maroc.

Le régime algérien a apprêté des bus pour remplir le stade avec des personnes embrigadées qui n’ont pas cessé, tout au long de la cérémonie et durant le match d’ouverture Algérie-Libye, d’insulter les Marocains, alors ceux-ci n’avaient rien à voir avec la rencontre.

Ce public, visiblement chauffé par la propagande du régime d’Alger, a scandé «donnez-lui des bananes, donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal». Ces cris haineux, racistes et insupportables ont été scandés devant Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), qui a fait de la lutte contre la haine et le racisme dans les stades l’une des priorités de l’instance qu’il dirige. Le président de la CAF, Patrice Motsepe, était également présent.

Il faut savoir qu’il ne se passe pas une journée sans que les chaînes de télévision publiques algériennes ne consacrent des programmes à des sujets de propagande, hostiles au Maroc. Dans un JT de 26 minutes, 10 à 12 minutes sont allouées quotidiennement à la désinformation sur le Royaume. A force de matraquer, il faut bien croire que la junte a réussi à embrigader certaines franges de la population algérienne. C’est le triste résultat de ces campagnes haineuses contre le peuple voisin qu’il nous a été donné de voir au stade Nelson Mandela.

La mascarade est allée plus loin lorsque le plus opportuniste et moins crédible des petits-fils de Nelson Mandela, Zwelivelile Mandla Mandela, a pris la parole pour inciter les terroristes du Polisario au combat.

«Nous allons continuer à nous battre pour les causes africaines, notamment celle du peuple du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique», a-t-il déclaré dans une misérable mise en scène orchestrée au stade qui porte le nom de son grand-père. Le régime d’Alger a dû payer cher pour tirer ces quelques mots du paria de la famille Mandela.

En effet, depuis plusieurs années, le petit-fils de Nelson Mandela fait parler de lui… en mal. Alors que son grand-père était à l’article de la mort, il a refusé de rendre les dépouilles de 3 enfants du héros de la lutte anti-apartheid. Poursuivi en justice par quinze membres de sa famille, il a finalement restitué les corps suite à une décision de justice.

Frustré d’une décision pourtant logique, Zwelivelile Mandla a mené une guerre médiatique contre sa propre famille, accusant son frère d’avoir mis sa femme enceinte, son père d’avoir eu des relations extra-conjugales avec une femme mariée, sa tante de diviser la famille… Des mots durs envers ses propres parents qui dénotent du caractère instable d’un enfant gâté et souffrant de troubles psychologiques.

Nelson Mandela, qui a passé sa vie à combattre l’apartheid, doit se retourner dans sa tombe après les cris racistes des Algériens contre les Marocains lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN, cris approuvés par la conduite complice de son petit-fils.

La CAF a le devoir de sévir sévèrement contre ces cris haineux et racistes qui déshonorent la famille et le football africains.​

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