Le Maroc, l’Algérie, la Zambie et le binôme Nigeria-Bénin, se disputent l’organisation de la 35ème Coupe d’Afrique des nations qui devrait avoir lieu en 2025. Pour l’heure la balle est dans le camp de la Confédération Africaine de Football. L’annonce de l’attribution initialement prévue pour le 10 février aurait été reportée pour le mois de mars. Nous sommes donc dans la dernière ligne droite pour ce légendaire « and the winner is… »
Selon des « indiscrétions » et autres théories de pseudos spécialistes, qui se disent à l’avant-garde de l’info, ce sont le Maroc et l’Algérie à un degré moindre, qui partent pour l’organiser. Bien, des rumeurs du côté de l’Est de l’Eden font état de son attribution par la CAF au Royaume. Et vous savez quoi ? Il est dit que c’est à cause de l’antériorité. En effet, l’Algérie a organisé la CAN en 1990 tandis que le Maroc l’a accueillie en 1988. C’est donc ce qui aurait fait la différence dans le choix de la CAF.
Mais en réalité si c’est le cas, on le sait tous, la vérité est ailleurs. Les exemples de défaillances de l’Algérie sont innombrables et l’accablent. On l’a vu lors des précédents évènements qu’elle a organisés, comment les manifestations se sont déroulées, expulsion de journalistes, politisation du sport en général et du football en particulier, refus d’accueillir des pays participants, violences de la part du public, envahissement de terrain à l’égard de sélections, chants discriminatoires… et on vous en passe des vertes et des pas mûres.
Aussi si le Maroc a de grandes chances et l’honneur d’organiser la 35è CAN, l’ »antériorité » ne pourrait en aucun cas peser dans la balance pour la prise de décision finale, que les séniles d’Alger se rassurent.
Ce sera parce que sur le plan sportif et autres domaines, le Royaume n’a besoin de personne pour poursuivre son impressionnant développement et ce, preuves à l’appui. La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) pour ne nous en tenir qu’à ce volet, s’affirme doucement et sûrement comme la première puissance footballistique du continent, et multiplier les organisations de compétition n’est plus un défi à relever mais bel et bien un devoir et une obligation envers l’Afrique.
Aujourd’hui il se trouve que la CAN 2025 est un objectif à concrétiser comme le fut en ce début de mois de février, la prestigieuse Coupe du Monde des Clubs, qu’il a organisée.
Ce n’est là que la suite logique d’un travail de continuité du travail réalisé par la FRMF depuis des années. Depuis l’arrivée du président Faouzi Lekjaa à la tête de cette dernière en 2014, le Royaume a décidé d’accélérer le développement de son football entamé par ses prédécesseurs.
Aussi, pour s’imposer comme une référence solide en Afrique, cela passe par des investissements dans la formation, techniciens, entraîneurs, arbitres, joueurs, gestionnaires… en privilégiant le capital humain bien avant les infrastructures qui n’ont rien à envier à d’autres dans le monde dont l’Académie Mohammed 6 est un fleuron et on vous passe les grands stades et autres terrains, centres de formation qui fleurissent çà et là à travers le pays.
Nous nous en tenons quant à la reconnaissance internationale qu’à cette déclaration du président de la FIFA Gianni Infantino avant les demi-finales du Mundialito: « Si on n’avait pas une confiance pleine et entière, nous ne serions pas ici au Maroc pour organiser une Coupe du Monde des Clubs. Le Maroc l’avait déjà organisé deux fois, mais celle-ci est d’un autre niveau encore. Pour le succès de cette compétition, il était crucial que le Maroc fasse son travail. Et il l’a fait très bien ».
Mais la FRMF à qui devrait en toute logique revenir la compétition phare du continent, la CAN n’a pas à démontrer son savoir-faire en la matière. La CAN féminine l’année dernière est encore là dans nos souvenirs elle a été une réussite, ce qui avait fait dire au président de la CAF Patrice Mostepe: « C’est une très grande réussite. Je suis fier des stades et des installations footballistiques de haut niveau dont dispose le Maroc et qui ont été mis à la disposition des douze sélections en lice ».
Maintenant, l’aboyeur patenté des capos d’Alger, Hafid Derradji, aura beau se consoler en disant que cette histoire de la CAN 2025 était pliée depuis juillet dernier, et que la CAF la lui avait octroyée avant même d’annoncer le retrait de l’organisation à la Guinée. Voyez-y du joli blablabla car la vérité est autre et elle est dans l’attitude et le comportement d’un pays qui voulait se faire « aussi gros que le bœuf ».
Ce n’est que justice qu’elle soit donc octroyée au Maroc où tous ses citoyens sans exception, attendent avec impatience cette décision qui viendrait confirmer, si besoin était, que le Royaume EST la référence du football africain, n’en déplaise à côté.
