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Originaire de l’Eure (France) et installée au Maroc, une femme septuagénaire a été condamnée par le tribunal correctionnel d’Evreux, lundi, à quinze mois de prison avec sursis probatoire pendant trois ans. Elle a été reconnue coupable d’avoir bénéficié de la pension de sa mère, dont elle n’a pas déclaré le décès depuis 1998. Découverte lors d’un contrôle, la valeur de cette allocation cumulée sur plus de vingt ans s’élève à près de 200 000 euros, qui doivent être remboursés à la caisse de retraite.
Cité par les médias en France, Charles Prats, ancien magistrat de la délégation nationale à la lutte contre la fraude, estime que ce phénomène «est très répandu», avec des exemples réguliers. «Les mairies recensent les décès et ce fichier est mis à jour toutes les semaines. La caisse d’assurance vieillesse a l’information et peut ainsi couper le robinet. Mais pour cela, il faut que le décès soit déclaré», a-t-il déclaré à CNews.
