Dans les camps de Tindouf, l’autorité du chef du Polisario fait face à la contestation de la tribu des Oulad Dlim, à laquelle appartient son éternel adversaire Abdelkader Taleb Omar, l’actuel représentant du Polisario en Algérie, que Brahim Ghali a écarté à deux reprises de la course à diriger le Front, en exigeant des candidats de répondre d’une «expérience dans les combats» contre le Maroc.
Des appels ont été adressés, dans des messages audio dont certains parvenus à notre rédaction, à tous les membres de la tribu pour manifester leur colère contre ce qu’ils qualifient de «marginalisation». La direction du Polisario a tenté de dissuader les Oulad Dlim de protester, précisent les mêmes sources. Cette protestation à caractère tribale de l’une des composantes du Polisario, intervient un mois après la fronde menée par le fils de Mohamed Abdelaziz.
Les Oulad Dlim avaient déjà protesté, lors des événements tragiques de 1988, contre l’autorité du Polisario. Une sombre page dans l’histoire du mouvement séparatiste qui n’a pas encore révélée le nombre exact des victimes parmi les Oulad Dlim.
