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La politique nuisance de l’Algérie motivée par la haine du Maroc

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Dans sa course à contrer le Maroc et son acharnement, tout sauf discret, contre ce dernier, l’Algérie essaye de se frayer un chemin au Sahel. Mais après sa déconfiture avec le Mali, l’affaire ne semble pas facile.

Pour faire de l’ombre au Maroc et contrer ses projets, l’Algérie veut afficher des ambitions au Sahel malgré un rôle quasi nul dans la région. Alors que l’Algérie pensait que cette région était de facto son précarré du fait de ses frontières avec le Niger et le Mali, le pays ne fournissait en retour aucun effort pour entretenir de bonnes relations avec ses voisins directs, si ce n’est pour protéger ses propres frontières.

Son rôle s’est révélé être plus une nuisance pour son voisinage qu’autre chose, en témoigne la dernière sortie des autorités maliennes — qui ont annoncé la mort de l’Accord d’Alger de 2015 — dont le ton dur et abrasif a non seulement heurté Alger, mais a, par la même occasion, montré le réel visage et les intentions de l’Algérie en Afrique.

Néanmoins, le plus grand pays du continent n’est pas resté sur ce cuisant échec et aujourd’hui, il se dirige vers la Mauritanie pour tenter de contrer l’alliance atlantique chapeautée par le Maroc.

Le Maroc a proposé le 23 décembre à Marrakech, une zone de libre-échange avec accès à la façade atlantique. Le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad ont répondu favorablement à l’initiative royale de leur faciliter l’accès à l’océan Atlantique et les désenclaver commercialement à travers le port de Dakhla en leur fournissant tout le soutien et l’appui en infrastructures et logistique.

Le 16 janvier, l’Algérie tente de contrer le Maroc avec son projet de libre-échange aux pays du Sahel, en se rapprochant de la Mauritanie et en proposant le port de Nouakchott après l’invitation du chef de la diplomatie mauritanienne Mohamed Salem Ould Merzoug. Les résultats de la nuisance algérienne ne se sont pas fait attendre puisqu’aussitôt, la Mauritanie a imposé des taxes douanières sur les produits importés du Maroc.

Dernière aspiration en date, une annonce du ministre algérien de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, pour parler de licences de pêche dans les eaux mauritaniennes. Un projet qui existe depuis 1983, mais qui a rapidement vu les limites de son application.

Tout à tour, les ministres algériens avaient tenté de faire renaître le projet, sans succès. Jusqu’en septembre 2022 où, les deux pays se sont mis d’accord pour instaurer des quotas de pêche. Là encore, l’Algérie cherche à se rapprocher des eaux marocaines qu’elle n’a pas réussi à percer via son proxy, le polisario.

Si ce rapprochement entre Alger et Nouakchott a été suivi au Maroc étant donné un autre enjeu, celui du Sahara qui reste l’essence même de la rivalité entre le Maroc et l’Algérie, cela a conduit néanmoins à des mises au point entre les deux pays, qui ont tendu en faveur de Rabat.

La perte d’influence de l’Algérie continue et sa politique hostile ne lui fait que récolter que des gifles. Sa politique extérieure connaît un marasme affligeant depuis la déchéance du président Abdelaziz Bouteflika, se contente de récolter des miettes.

Si la diplomatie algérienne restait quelque peu à l’abri des regards scruteurs de la scène internationale depuis l’accident vasculaire cérébral de l’ancien président algérien, depuis la présidence Tebboune, tous les défauts de cette dernière ont été exposés aux yeux de tous, laissant les partenaires internationaux de l’Algérie, perplexes.

Jeudi, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a reçu un appel téléphonique de la représentante spéciale de l’Union européenne (UE) pour le Sahel, Emanuela Claudia Del Re qui lui a parlé de la crise avec le Mali entre autres et a rappelé Alger à l’ordre pour maintenir la paix dans la région.

Les deux diplomates ont discuté des « efforts de l’Algérie visant à promouvoir les solutions pacifiques pour le règlement des conflits et crises, dans l’objectif de consolider la paix et la stabilité dans l’espace sahélo-saharien », a indiqué en ce sens, un communiqué publié à la fin de leur entretien.

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