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L’association ATTAC Maroc tire la sonnette d’alarme

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Dans un contexte de sécheresse persistante, l’Association pour la Taxation des Transactions et pour l’action citoyenne au Maroc (ATTAC Maroc) lance un cri d’alarme concernant la crise de l’eau au Maroc. En effet, pour la sixième saison consécutive, le pays est confronté à une situation sans précédent, touchant le secteur agricole en particulier.

Les effets de cette crise sont déjà palpables. Différentes cultures sont désormais affectées et l’approvisionnement en eau potable est perturbé dans de nombreuses villes. Cette situation, loin d’être surprenante, est le résultat de décennies de changements climatiques et de diverses formes de pollution, principalement imputables aux grandes puissances industrielles, signale l’Association dans un communiqué.

Le Maroc, en raison de sa situation géographique, est particulièrement vulnérable à ces changements, notamment avec l’augmentation de la fréquence des saisons sèches. Malgré cela, les autorités n’ont pas pris des mesures suffisantes pour faire face à cette crise, se contentant de mesures superficielles qui ne résolvent pas le problème de fond, poursuit la même source.

Selon ATTAC Maroc, la crise est aggravée par l’exploitation abusive des ressources en eau au nom d’une politique agricole non souveraine, favorisant la culture de plantes très consommatrices d’eau telles que l’avocat, le melon et les agrumes. De plus, l’exploitation des eaux des barrages dans diverses activités industrielles et minières aggrave la situation, laissant les habitants des régions marginalisées dans une situation précaire.

Cette crise ne se limite pas à une crise environnementale, elle est également une crise alimentaire. Le manque d’eau menace la sécurité alimentaire et aggrave les inégalités sociales, affirme l’association.

Pour ATTAC Maroc, la crise de l’eau et la crise climatique sont étroitement liées. Elles sont toutes deux le résultat du capitalisme et de politiques de production et de consommation qui épuisent les ressources naturelles et polluent l’environnement.

Elle souligne le manque d’action efficace face à cette crise, appelant à des mesures urgentes, dont l’arrêt immédiat des cultures très consommatrices d’eau, la fin du gaspillage dans les industries et les loisirs, et la promotion de pratiques agricoles plus durables.

En outre, l’association précise que la crise de l’eau au Maroc nécessite une action immédiate et concertée de la part de toutes les parties concernées. Dans le cas contraire, les conséquences pourraient être désastreuses pour l’ensemble de la population.

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