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LE CONSEIL DE LA CONCURRENCE NE PEUT INTERVENIR EN CAS DE HAUSSE OU DE BAISSE DES PRIX SAUF SI CETTE ÉVOLUTION EST INDUITE PAR UN ABUS DE POSITION DOMINANTE OU D’ENTENTE

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HIBAPRESS-RABAT

En réaction aux interventions de journalistes lors d’une rencontre d’échange organisée par le Conseil de la Concurrence avec les médias, le président du Conseil de la Concurrence Ahmed Rahhou a indiqué, hier mardi à Rabat, que « Le rôle du Conseil, en tant qu’arbitre à la disposition de ceux qui respectent la loi et contre les pratiques anti-concurrentielles, ne lui permet pas d’intervenir en cas de la hausse ou la baisse des prix sauf si cette évolution de prix est induite par un abus de position dominante ou d’entente ».

Il a ensuite rappelé qu’au Maroc, la loi stipule que les prix des produits, biens et services (en dehors de la liste des prix des produits qui sont définis par la loi, comme les médicaments qui sont administrés) ne peuvent subir des modifications que par le jeu de l’offre et de la demande, ce qui veut dire concrètement que « c’est au vendeur ou au distributeur du produit de juger de l’augmentation ou la baisse des prix. Lorsque deux ou plusieurs opérateurs se réunissent, ils sont dans l’interdiction de parler des prix, de les fixer de manière conjointe et de discuter des éléments qui peuvent les influencer, notamment les prix d’achat, le niveau des stocks et les stockages communs, et ce dans un objectif de protection du consommateur et des opérateurs eux-mêmes.

Toutefois, il a mis en avant le rôle de la loi sur la protection du consommateur, la loi sur la liberté des prix et la loi de la concurrence qui ont pour objectif premier « la pluralité et la non concertation », pour éviter les pénuries qui sont souvent source d’une augmentation indue et injustifiée des prix.

 


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