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Le Maroc l’Eldorado des investissements allemands, la fibre optique ciblée 

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C’est un fait, indéniable, le Maroc s’impose comme un nouvel « Eldorado » des investisseurs allemands dans divers secteurs économiques. Cette situation, il la doit grâce à sa politique d’investissements massifs dans les secteurs du transport et de la logistique que le Royaume conduit depuis plus d’une décennie. 

 C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Royaume et la république Fédérale de l’Allemagne se sont associés dans un partenariat pionnier pour lancer un projet innovant axé sur l’installation de réseaux de fibre optique. Il est prévu que cette collaboration crée de nombreuses opportunités d’emploi, dont bénéficieront quelque 9.500 personnes spécialisées en génie civil. 

L’accord s’était dessiné lors d’une réunion qui s’est tenue à Genève, entre Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, des Petites entreprises, de l’Emploi et des Compétences du Maroc, et Hubertus Heil, ministre du Travail et des Affaires sociales de l’Allemagne. Les discussions avaient porté sur la promotion d’une plus grande coopération dans le domaine de la mobilité internationale de la main-d’œuvre.  

Une opportunité pour nos jeunes au regard de l’excellence des relations entre le Maroc et l’Allemagne. En effet, cette dernière vise à attirer des travailleurs étrangers pour contrer les pénuries de main-d’œuvre sur le marché du travail du pays. Les deux ministres ont convenu de la nécessité d’établir une nouvelle génération d’accords tripartites pour faciliter les pays et les personnes qui souhaitent profiter des opportunités offertes par la mobilité internationale. 

Les récentes réformes législatives concernant l’immigration, les conditions de travail et l’accès des étrangers à l’emploi ont joué un rôle fondamental opérées en Allemagne ont consolidé la collaboration germano-marocaine. La réforme des lois allemandes sur l’immigration vise à rationaliser les procédures d’immigration et à créer un environnement plus accueillant pour les travailleurs internationaux.  

Sachant en cela que l’Allemagne est actuellement confrontée à une importante pénurie de main-d’œuvre qualifiée, avec des projections indiquant que le déficit pourrait atteindre sept millions d’ici 2035. Les deux ministres ont exprimé leur satisfaction quant aux relations solides entre les deux nations dans de multiples domaines. Ils se sont félicité des perspectives de collaboration future.  

En conséquence, un groupe de travail composé de représentants du Maroc et d’Allemagne a été formé afin d’explorer les opportunités de coopération dans les domaines liés à l’emploi et à l’intégration économique. C’est du reste dans ce cadre que le projet pilote et immédiat de placement de 9.500 personnes dans le génie civil relatif à l’installation de la fibre optique a été mis sur place.  

Par ailleurs, il y va sans dire que l’Allemagne est un partenaire financier important pour le Royaume et les investissements directs allemands enregistrent une augmentation exponentielle depuis 2015. En effet, selon les données de la Deutsche Bundesbank, le stock d’investissements directs allemands est passé de 213 millions d’euros (2015) à 1,3 milliard d’euros en 2020. C’est ainsi que le nombre d’entreprises allemandes implantées sur le sol marocain aurait presque doublé pour atteindre 93 actuellement. 

En réalité, la hausse des investissements allemands a surtout été rendue possible par des investissements de part et d’autre dans les secteurs de l’automobile, de l’électronique et de la logistique, des secteurs qui resteront « essentiels à l’avenir », selon les sources médiatiques de part et d’autre.  La poursuite des efforts de coopération entre les deux pays pourrait également permettre au Maroc de bénéficier du savoir-faire allemand dans les secteurs de la numérisation ou de la transition écologique, une véritable valeur ajoutée pour le Royaume. 

Le contexte diplomatique actuel est également favorable pour de profondes relations entre les deux pays. En témoigne le soutien allemand à la proposition du Maroc du Sahara autonome sous souveraineté marocaine pour résoudre le conflit sahraoui, ce qui est un atout de plus pour raffermir encore plus les relations entre les deux pays.  

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