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Le premier convoi militaire français quitte le pays et arrive au Tchad

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Les militaires français, qui avaient quitté leurs bases au Niger en convoi terrestre en direction du Tchad, ont atteint N’Djamena sans le moindre incident, comme l’a confirmé le porte-parole de l’État-major français lors d’une déclaration à l’Agence France-Presse (AFP) jeudi.

Le colonel Pierre Gaudillière a précisé que ce convoi avait quitté le Niger en toute sécurité, en coordonnant son départ avec les forces nigériennes, et qu’il a atteint N’Djamena, la capitale du Tchad voisin, après un voyage de neuf jours sans le moindre incident notable.

Le responsable militaire français a également annoncé que des vols à destination de la France seraient organisés dans les jours à venir. Cependant, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de transition tchadien n’a pas répondu à une question de l’AFP concernant l’arrivée des forces françaises.

Après leur expulsion du Niger, l’armée française a dû acheminer son équipement par voie terrestre jusqu’au Tchad, puis jusqu’au Cameroun, avant de le rapatrier en Europe, au cours d’un périple de 3.000 kilomètres à travers des zones hostiles abritant des groupes jihadistes.

Le quartier général des opérations françaises dans la région du Sahel est établi à N’Djamena, où environ 1 000 soldats français sont stationnés.

Quelques jours après le départ du convoi de Niamey en direction de la frontière tchadienne, N’Djamena a approuvé la sécurisation du passage de ces forces françaises sur son territoire pour leur retour dans leur pays, selon un communiqué du chef d’état-major tchadien, le général Abakar Abdelkarim Daoud. Le communiqué précise également que les forces tchadiennes garantiront la protection de ces convois depuis la frontière nigérienne jusqu’à N’Djamena, y compris l’aéroport, et jusqu’à la frontière camerounaise, en direction du port de Douala.

Le président français Emmanuel Macron a rencontré le président de transition tchadien, Mahamat Idriss Déby, à l’Élysée mercredi, et les deux dirigeants ont discuté de toutes les questions régionales, y compris la réaffectation des ressources militaires, comme l’a annoncé la présidence française.

Depuis 2020, la présence française dans la région du Sahel a été réduite, et les coups d’État au Mali, au Burkina Faso, ainsi qu’au Niger récemment, ont marqué la fin de l’opération « Barkhane » déployée depuis 2014 au Mali, qui comptait 5 500 soldats déployés dans la région du Sahel.

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