Le tribunal administratif de Nancy a confirmé, cette semaine, la révocation de quatre fonctionnaires de police de la brigade anti-criminalité (BAC) de nuit, après leur condamnation pour harcèlement moral et injures racistes contre quatre autres de leurs collègues. En juin dernier, les mis en cause ont fait partie de six policiers condamnés en appel à des peines de quatre mois avec sursis à six mois ferme pour les mêmes motifs.
Le meneur parmi les quatre policiers condamnés a été interdit définitivement d’exercer une fonction publique. Les cinq autres ont été interdits d’exercer pour des durées allant de un à cinq ans, a fait savoir un avis de la cour administrative. L’avocat de la partie civile, Me Frédéric Berna, s’est dit satisfait du verdict.
L’examen de cette affaire est intervenu dans un contexte où l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a mis en évidence, dans un rapport, un «système de harcèlement» et de «racisme décomplexé» au sein des fonctionnaires de la BAC de nuit de Nancy, à la suite de révélations ayant créé la controverse.