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Les magistrats critiquent la sortie de la DGAPR

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La Ligue des magistrats du Maroc a taxé la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) d’«atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire», au lendemain d’un communiqué où l’instance gouvernementale a alerté sur le surnombre dans les prisons du pays. Dans sa réaction, l’organisation professionnelle a exprimé son «refus catégorique de toute intervention susceptible de remettre en cause l’indépendance du pouvoir judiciaire ou influencer ses décisions au-delà de l’application stricte de la loi, notamment concernant les poursuites en état d’arrestation ou en liberté».

Dans son communiqué, la DGAPR a considéré que la situation actuelle des prisons pourrait empirer, si les détentions continuaient à se multiplier avec la même cadence. Elle a ainsi lancé un appel aux autorités judiciaires pour des solutions urgentes, de façon à limiter les dysfonctionnements sécuritaires pouvant résulter de l’état actuel des choses. Selon la Délégation, la surpopulation carcérale impacte les prestations auprès des détenus, y compris au niveau de la restauration, de l’accès aux services de santé et aux programmes de réinsertion. Pour sa part, la Ligue des magistrats a rappelé que l’interlocuteur direct et principal de la DGAPR était le Chef du gouvernement qui en a la tutelle. Elle estime ainsi que c’est la primature qu’il faut saisir, pour bénéficier de plus de moyens financiers et logistiques.

Selon la DGAPR, les institutions pénitentiaires du pays ont atteint 100 004 détenus pour une capacité actuelle et globale de 64 600 lits. D’après la même source, cette répartition représenterait un record de chiffres.


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