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PORTRAIT. Seddiq Hassani, PDG de LafargeHolcim

Les compétences marocaines de l’étranger constituent un vivier dans lequel le Maroc peut puiser pour le transfert du savoir-faire et d’expertise. Qu’il s’agisse d’éminents chercheurs et scientifiques ou de décideurs, elles forment une élite certaine. Seddiq Hassani fait partie de celles-ci, sélectionnées dans le dossier de notre magazine Challenge «Compétences marocaines de l’étranger : le défi de la mobilisation», paru le 21 juillet dernier.

Ingénieur d’Etat en génie mécanique, diplômé de l’École Mohammadia d’Ingénieurs, Seddiq Hassani a poursuivi ses études supérieures en France où il a obtenu d’abord un DEA en aéronautique de Toulouse (ENSICA), puis il a décroché un Doctorat en mécanique de l’École nationale des ponts et chaussées, à Paris.

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Après dix années d’études, dont cinq en France, il décide de rentrer au Maroc. Il rejoint en 1997 le cabinet d’audit et de conseil Arthur Andersen. En juillet 2000, il intègre Lafarge Maroc. Recruté en tant que chargé de mission, il prend les rênes neuf mois plus tard du département Contrôle et Gestion. Il ne cesse de gravir les échelons puisque, deux années après, il est nommé à la tête de la direction de Lafarge Plâtres Maroc pour une durée de cinq ans. Après cette belle expérience opérationnelle, il revient dans le ciment pour prendre en charge la direction Achats et Logistique, puis la direction Marketing et Stratégie jusqu’en 2015. A l’issue de la fusion entre les groupes Lafarge et Holcim (qui devient LafargeHolcim), il se voit proposer la direction Croissance et Innovation pour la région Afrique & Moyen-Orient, basée à Paris. En février 2018, il est nommé directeur général de Bamburi Cement, une filiale du Groupe LafargeHolcim qui se trouve au Kenya.

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Depuis avril dernier, Hassani a été également nommé directeur général des projets spéciaux en Afrique subsaharienne. Quant à son appréciation sur le Maroc, il souligne en être fier et garde un œil vigilant sur ce qui s’y passe. «Je dois dire que ce que j’y vois et entends me rend particulièrement fier, à tel point que le Maroc, vu du Kenya, est perçu comme un pays très développé, plutôt proche du modèle de développement européen». Projeter par la suite de revenir s’installer professionnellement dans le Royaume, c’est une opportunité que Seddiq Hassani n’exclut pas.


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