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un souffle d’espoir pour l’agriculteur marocain  

Le Royaume a été béni par les cieux ce week-end. Et pour cause, des pluies bienfaisantes se sont abattues sur diverses régions, apportant avec elles un renouveau d’espoir pour le secteur agricole.  

Après des mois de sécheresse persistante, ces récentes et précieuses averses ont été accueillies comme une bouffée d’air frais pour les agriculteurs, qui voient enfin poindre la perspective d’une saison agricole prometteuse. Les régions du nord, du centre et de l’est du pays ont été les principales bénéficiaires de ces précipitations providentielles, offrant un soulagement bienvenu aux terres arides et aux agriculteurs en quête désespérée d’eau pour leurs cultures.  

Ces précipitations mettent en évidence les avantages pour les cultures céréalières, maraîchères et fruitières, ainsi que pour les pâturages. Les pluies ont été accompagnées d’un temps doux et clément, favorisant ainsi la germination des semis et la croissance des cultures déjà en place.  La réaction des agriculteurs a été tentée d’un mélange de soulagement et d’optimisme quant aux perspectives à l’égard la communauté agricole ou rurale en premier lieu et citadines et dont certains centres étaient en proie à des restrictions.

Les conséquences de ces pluies bienfaitrices ne se limitent pas uniquement aux champs, elles sont également porteuses d’espoir pour l’économie nationale dans son ensemble.  C’est que le secteur agricole occupe une place prépondérante dans l’économie marocaine, contribuant significativement au PIB et fournissant des emplois à des millions de personnes à travers le pays. Une saison agricole florissante pourrait ainsi stimuler la croissance économique et atténuer les pressions sur les marchés alimentaires, offrant un répit aux ménages confrontés à des difficultés économiques. 

Mais ce n’est pas seulement sur les champs que ces pluies ont des effets bénéfiques. En effet, elles ont par ailleurs permis le remplissage des barrages et des bassins hydrauliques, une nouvelle essentielle après six ans de sécheresse. Cette recharge des réserves d’eau est cruciale pour assurer l’irrigation des cultures et garantir un approvisionnement en eau suffisant pour les ménages et l’industrie. 

Cependant, malgré cet optimisme généralisé, l’heure reste à la prudence. Dans l’immédiat, les regards restent tournés vers le ciel, dans l’espoir que d’autres pluies salvatrices viennent renforcer les terres marocaines et offrir un avenir florissant à son agriculture. En effet, en cette période de renouveau printanier, les graines de l’espoir sont semées, portant avec elles la promesse d’une récolte abondante pour le royaume du Maroc. 

Cependant, malgré cet optimisme généralisé, certaines voix appellent à la prudence. Il ne faudra pas effectivement occulter à cette situation, qui reste mi-figue mi-raisin, les effets à long terme des changements climatiques. Ces derniers continuent de peser sur les perspectives agricoles du Royaume, avec des épisodes de sécheresse de plus en plus récurrents et des précipitations parfois erratiques. Il est donc impératif pour le Maroc de poursuivre ses efforts en matière de gestion de l’eau et d’adoption de pratiques agricoles durables afin de garantir la résilience du secteur face aux défis à venir. 

Les récentes précipitations au Maroc, ont également considérablement augmenté les niveaux de remplissage des barrages dans toutes les régions du Royaume, en particulier dans le nord et le centre du pays, mais la prudence reste de mise quoique ces pluies bienfaitrices aient entraîné une hausse des réserves d’eau, comme le rapportent les données du ministère de l’Équipement et de l’Eau. 

Ce dernier souligne en effet qu’au 2 avril, le taux de remplissage global s’est élevé à 5067,02 millions de mètres cubes, ce qui représentant un taux de 31,4%. Ce n’est pas le niveau de l’année dernière à la même période et qui affichait un taux de remplissage de 5573,99 millions de mètres cubes pour un taux de remplissage de 34,57%. Il y a bien là, quelques gouttes d’eau à rattraper encore.  

Par ailleurs, pour ce qui est des retenues d’eau et des bassins, une seule saison de pluie ne résoudra pas la problématique du stress hydrique. La gestion efficace des ressources hydriques est donc nécessaire dans les barrages pour assurer une utilisation durable de cette ressource précieuse et vitale qu’est l’eau. 

Cela dit, si ces pluies offrent une bouffée d’air frais pour le secteur agricole et une lueur d’espoir pour l’ensemble de la population, elles rappellent également la nécessité de rester vigilant face aux défis persistants liés à la gestion de l’eau dans un contexte de changement climatique croissant. 

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