ActualiteChallenge

Un tournant majeur vient de s’opérer au Maroc

[ad_1]

L’émergence des banques participatives au Maroc atteint un jalon significatif avec les résultats positifs d’Al Akhdar Bank, ouvrant la voie à une nouvelle ère pour le secteur bancaire conforme aux principes de la finance islamique.

Historique ! Après un peu plus de cinq années d’exercice des banques participatives (islamiques) au Maroc, le secteur commence à voir le bout du tunnel. En effet, « pour la première fois de l’histoire des banques participatives au Maroc, l’une des cinq institutions affiche un résultat positif et passe au vert, marquant une étape majeure pour les banques participatives au Maroc », relève Dr. AS-Soulaimani, Consultant en Finance Islamique, DG du cabinet Fineopolis Almaali, cabinet spécialisé en finance islamique installé au Maroc depuis 2010. Il s’agit de la banque participative Al Akhdar Bank S.A., l’une des cinq banques participatives opérant au Maroc.

L’institution créée conjointement par le Groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) et la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (SID), une institution financière multilatérale de développement, filiale du Groupe de la Banque Islamique de Développement, a récemment publié, le 22 septembre 2023, l’attestation d’examen limité de ses Commissaires aux Comptes pour la période allant du 1er janvier au 30 juin 2023. Cette attestation révèle un résultat positif, faisant d’Al Akhdar Bank la première banque participative marocaine à afficher des chiffres contrastants avec ceux que les experts ont pris l’habitude de voir.

Lire aussi | Fonds spécial-séisme. Les directives du CNC pour atténuer l’impact financier immédiat des contributions

Après plus d’une poignée d’années d’existence du secteur des banques participatives au Maroc, cette étape marque un tournant significatif. Dr. Sami AS-Soulaimani, commente cette avancée en soulignant que « l’espoir est de voir les autres banques participatives suivre cet exemple lors des prochaines publications ».

Un bénéfice net frôlant le million de dirham

L’attestation d’examen limité des Commissaires aux Comptes, réalisée par les cabinets Fidaroc Grant Thornton Maroc et Coopers Audit Maroc, confirme que la situation intermédiaire d’Al Akhdar Bank est fidèle à la réalité financière de la période étudiée. Les capitaux propres et assimilés s’élèvent à 205,777 millions de dirhams, dont un bénéfice net de 913.000 dirhams. Comme on peut le constater, les chiffres sont relativement faibles, car il s’agit d’un très petit résultat. «Mais pour la symbolique et pour ce que représente le passage au vert après plusieurs années d’investissement et plusieurs augmentations de capital observé chez presque toutes les banques participatives, ce constat mérite d’être mis en relief», souligne Dr. AS-Soulaimani.

Il convient de rappeler que les banques participatives au Maroc, conformément aux principes de la Sharia, allient des objectifs rentables à des règles spécifiques dans tous les segments financiers, tels que l’épargne, les investissements et les prêts. Cinq banques participatives sont actuellement en activité dans le pays : Bank Assafa, Umnia Bank, Al Akhdar Bank, Bank Al Yousr, et Bank al Tamweelwa Al Inma, qui on le rappelle a changé de nom et s’appelle depuis un bout de temps Bank Al Karam.

Cette performance positive d’Al Akhdar Bank témoigne de l’efficacité croissante du modèle des banques participatives au Maroc. En se conformant aux principes de la Sharia, ces institutions financières parviennent à offrir des produits et services conformes aux valeurs éthiques de leurs clients tout en maintenant une rentabilité.

Lire aussi | Accord Codeshare. Royal Air Maroc et Air Sénégal s’associent pour faciliter vos voyages

L’aboutissement d’un résultat positif pour Al Akhdar Bank revêt une importance particulière pour le secteur bancaire participatif marocain. Cela démontre que les banques participatives peuvent réussir à s’établir solidement sur le marché tout en respectant les principes éthiques de la finance islamique. Cette étape encourageante pourrait inciter d’autres institutions financières à envisager une transition vers des pratiques bancaires participatives.


Continuer la lecture

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page