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La Banque mondiale estime les besoins d’investissement au Maroc entre 2022 et 2050 à environ 78 Milliards de Dollars, tenant compte de l’impact du changement climatique

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HIBAPRESS-RABAT-COMMUNIQUÉ

Le Wali de BAM Abdellatif Jouahri qui intervenait lors d’une conférence sur “l’impact macro-économique du changement climatique”, co-organisée par BAM et la Banque Centrale d’Espagne a fait savoir, hier vendredi à Rabat, que Bank Al Maghrib (BAM) veut augmenter ses investissements dans des obligations vertes, sociales et durables, qui représentent aujourd’hui 7% des réserves de change, pour atteindre une part de 10% à terme:

“Sur le plan de la gestion de ses réserves de change, Bank Al-Maghrib intègre le principe de durabilité dans sa directive d’investissement et ce, en favorisant les placements à caractère durable et responsable”.

Cette conférence a connu la présence notamment du ministre de l’Equipement et de l’Eau Nizar Baraka, la ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable Leila Benali et le président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) Ahmed Reda Chami, ainsi que des représentants du secteur bancaire et financier marocain, mais aussi le gouverneur de la Banque d’Espagne Pablo Hernandez De Cos et l’ambassadeur d’Espagne au Maroc Ricardo Díez-Hochleitner.

La Banque mondiale estime les besoins d’investissement entre 2022 et 2050 à environ 78 Milliards de Dollars, que les Banques centrales sont amenées à tenir compte de l’impact du changement climatique dans la réalisation de leurs missions puisque ce changement affecte la croissance, l’emploi et l’inflation, principales variables qui fondent la décision en matière de politique monétaire. De surcroit, les risques liés au climat ne manquent pas de peser sur l’activité des banques et des assurances et plus globalement sur la stabilité financière.

 

 


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