Algérie nouvelle: Deux officiers algériens ont été emprisonnés et des militaires punis à cause de deux pommes dans le réfrigérateur de Chenagriha
HIBAPRESS-RABAT
Un lourd scandale a éclaté au sein de l’establishment militaire au pouvoir en Algérie, après que son chef d’état-major Said Chenagriha, ait imposé de lourdes sanctions contre des responsables de l’armée à cause de deux pommes.
Les détails de cette affaire controversée ont été révélés par le journal Maghreb Intelligence, qui a confirmé que le chef d’état-major de l’armée algérienne Saïd Chenagriha, avait imposé de lourdes sanctions à plusieurs responsables militaires en raison de la découverte de deux pommes dans le réfrigérateur de son bureau.
Le journal précise que les détails de l’affaire remontent à fin décembre, lorsque le caporal Ahmed, domestique privé de Said Chenagriha, a demandé à la direction générale de l’état-major deux moutons parce qu’il était sur le point de se marier. Cependant, le commandant adjoint de l’état-major du commandement suprême, qui a le grade de colonel, a refusé de répondre à cette demande personnelle au motif qu’il n’y avait pas de mouton dans l’inventaire du commandement en raison de l’épuisement des ressources à la fin de l’année et elles n’étaient pas encore réapprovisionnées, ce qui irrita le serviteur, qui se vengea à sa manière en plaçant deux petites pommes dans le réfrigirateur de Chenagriha.
La même source a expliqué que Said Chenagriha a été surpris après avoir ouvert le réfrigérateur pour récupérer certains de ses médicaments de base, où il a vu les deux pommes, et a été choqué par cette intrusion soudaine, selon l’expression du journal, alors qu’il s’enquérait de son domestique personnel, qui a nié avoir quoi que ce soit à voir avec les deux pommes, et a accusé les responsables du quartier général du commandement suprême d’avoir violé la vie privée du «chef d’état-major» en fouillant son réfrigérateur.
Chenagriha, entré dans un accès de colère, a décidé d’emprisonner un sous-officier responsable de l’entrepôt de l’état-major général et de le renvoyer de l’armée, tandis qu’un médecin et un officier de sécurité étaient réprimandés, décisions qui ont déclenché de forts mécontentements au sein de l’armée algérienne.