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La Bourse de New York finit en baisse, pénalisée par l’incertitude du secteur bancaire

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Le Dow Jones a perdu 1,07%, l’indice Nasdaq a lâché 1,76% et l’indice élargi a cédé 1,45%.

La séance a été rythmée par les déboires de l’établissement californien Silicon Valley Bank (SVB), dont la cotation a été suspendue avant l’ouverture.

En fin de matinée, l’agence américaine de garantie des dépôts, la FDIC, a annoncé avoir pris le contrôle de la banque, ce qui revient à une faillite.

Soumis à des retraits importants de clients, dont beaucoup de start-ups et de fonds de capital-investissement du secteur technologique, SVB ne sera pas parvenue à lever des capitaux pour renforcer son bilan comme elle l’avait annoncé mercredi.

Le Nasdaq, sur lequel était coté SVB, a indiqué que l’intervention du FDIC était « l’équivalent d’un dépôt de bilan, ce qui justifie une radiation de la cote » pour le titre de la banque. Cela signifie que la valeur des titres va tomber à zéro et effacer la capitalisation boursière de l’entreprise, qui était encore valorisée plus de 16 milliards de dollars mardi soir.

Ebranlées par ce développement, plusieurs banques de taille moyenne ou régionales ont souffert vendredi, fuies par des investisseurs méfiants.

Parmi elles First Republic (-14,84%), 14e établissement américain par la taille des actifs.

Le profil de la banque inquiète particulièrement car sa clientèle est majoritairement composée de personnes fortunées et d’entreprises, dont les dépôts dépassent les 250.000 dollars garantis par l’agence fédérale de protection des dépôts, la FDIC.

Egalement malmenées, Signature Bank (-22,87%), qui a des activités en Californie, ou Western Alliance (-20,88%), basée à Phoenix (Arizona).

Le gestionnaire d’actifs Charles Schwab (-11,69%) a été la seule grande institution financière à décrocher ostensiblement, tandis que JPMorgan Chase (+2,54%) et Wells Fargo (+0,56%) ont même terminé dans le vert.

« C’est le second jour d’inquiétude autour du secteur bancaire, avec des questions sur le fait de savoir si ceci représente un risque systémique », a commenté Angelo Kourkafas, d’Edward Jones. « La réponse est probablement non, mais la confiance (des investisseurs) est un peu ébranlée. »

Signe d’un net regain de nervosité, l’indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, est remonté vendredi à un niveau plus observé depuis quatre mois.

Pour l’analyste, ce développement et l’indicateur macroéconomique du jour « montrent que l’on commence à sentir l’effet du resserrement monétaire de la Fed sur les marchés et l’économie ».


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