Art & CultureAujourd'hui le Maroc

La réalisatrice marocaine Asmae El Moudir sélectionnée – Aujourd’hui le Maroc

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Asmae El Moudir vient d’intégrer la Résidence du Festival de Cannes pour sa session d’automne. Pendant 4 mois et demi, le Festival va l’accompagner dans l’écriture de scénario pour son nouveau projet.

Du 1er octobre au 15 février 2024, la 46ème Résidence du Festival de Cannes accueille cinq réalisatrices et un réalisateur dont la Marocaine Asmae El Moudir. Celle-ci séjournera pendant quatre mois et demi à Paris et recevra un accompagnement personnalisé dans l’écriture de son scénario de premier ou deuxième long métrage. «Être choisie pour participer à la Résidence, c’est déjà ouvrir la voie à mon prochain film. Lire les noms qui m’ont précédée dans ma jolie chambre me donne des frissons ; il n’y a pas si longtemps, j’avais quinze ans et j’étais encore fan de Nadine Labaki. Je suis émue de me retrouver dans son ancienne chambre. Il n’y a pas beaucoup de femmes cinéastes dans le monde arabe, il est temps que nous soyons unies», indique-t-elle. Pour rappel, Asma El Moudir est une jeune réalisatrice marocaine. Son amour pour le cinéma lui est venu dès l’âge de 10 ans en regardant le film «Ali Zaoua» de Nabyl Ayouch. Après avoir obtenu son baccalauréat en études littéraires, elle intègre l’Institut spécialisé du cinéma et de l’audiovisuel «ISCA» de Rabat. Elle fait également des études cinématographiques et audiovisuelles à l’Université Abdelmalek Saadi et un master «Production de contenus audiovisuels et numériques» dans le même institut. Sa filmographie compte, entre autres, «La guerre oubliée» qui a remporté le Grand prix et le prix de la réalisation au 5ème Festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani à Laâyoune en décembre 2019. Elle compte également «Fi zaouiyat omi» ou «Postcard» produit par Aljazeera Documentary Channel en 2020. Son dernier film «The mother of all lies» (Le mensonge originel) représentera le Maroc aux Oscars 2024, dans la section «Meilleur film international». Primé à plusieurs reprises, comme lors du dernier festival de Cannes en avril 2023, «The mother of all lies» puise son inspiration dans une histoire personnelle. Elle raconte en effet la vie de la jeune cinéaste Asmae.

Elle se rend chez ses parents à Casablanca pour les aider à déménager. Une fois dans la maison de son enfance, elle commence à trier ses vieilles affaires. Soudain, Asmae tombe sur une photo : des enfants qui sourient dans la cour d’une école maternelle. «Presque hors-cadre se trouve une petite fille assise sur un banc, qui regarde timidement l’appareil-photo. Cette photo est l’unique image de son enfance, l’unique souvenir que sa mère a pu lui transmettre. Mais Asmae est convaincue qu’elle n’est pas l’enfant sur cette image. Dans le but de faire parler ses parents, Asmae introduit sa caméra et joue avec cet incident intime pour évoquer d’autres souvenirs auxquels elle ne croit pas non plus. Cette photo devient le point de départ d’une investigation durant laquelle la réalisatrice interroge tous les petits mensonges que lui a dits sa famille. Petit à petit, Asmae explore la mémoire de son quartier et de son pays», indique le synopsis.

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