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Numérisation et enjeux afro-européens en débat – Aujourd’hui le Maroc

En sa qualité de président, cette année, de la Confédération internationale des anciens de l’Ecole nationale d’administration (ENA), le Maroc en a abrité, samedi dernier à Rabat, l’assemblée générale. L’occasion d’en connaître les dessous.

Un événement qui fait d’une pierre plusieurs coups. D’abord, cette confédération tient son assemblée générale, marquée par un dîner organisé jeudi en présence du conseiller royal, André Azoulay. Puis, cette assemblée est précédée vendredi d’une rencontre internationale.

Promouvoir la coopération administrative

Ce colloque des anciens de l’Ecole nationale d’administration se veut, d’après Younes Slaoui, qui en est le président de la Confédération internationale et de l’Association marocaine des anciens de l’Ecole nationale d’administration ainsi que de l’Institut national du service public (INSP) de France, de «promouvoir la coopération administrative entre les Etats des pays membres et des anciens mais également de participer au dialogue sur des sujets auxquels la haute fonction publique peut apporter sa contribution». Et ce n’est pas tout ! Une délégation internationale s’est dirigée «samedi à Dakhla pour organiser une assemblée générale de la fédération africaine en présence des camarades et des participants internationaux».

Une assemblée générale africaine à Dakhla

Une rencontre qui s’est tenue dimanche. Une date dont la symbolique est, pour lui, «bonne». Le tout en mettant en avant le contexte de la fête de la Marche Verte et le développement de la perle du Sud ainsi que la souveraineté du Maroc. Au-delà de ces événements, celui du vendredi est l’occasion pour débattre de sujets de taille tels la numérisation qui, pour lui, « permet entre autres la facilitation du service». Elle permet l’amélioration de la «transparence» et dans quelques cas également « la lutte contre certaines pratiques illicites». Mieux encore, il met en avant le ministère délégué chargé de la transition numérique et de la réforme de l’administration qui relève du chef de gouvernement. «Pour qu’il y ait une accélération, il faut une coordination et la qualité de la mise en œuvre parce que malheureusement avec le numérique parfois nous voyons des outils qui se mettent en place et ensuite leur maintenance, leur mise à jour, leur développement n’est pas toujours d’actualité», précise-t-il à ALM.

Ce qui est fait au Maroc et ailleurs

De son côté, Yousra El Hatib, directrice du cabinet de la ministre Ghita Mezzour, en charge de ce département, met en avant l’approche «citizen centric» voulue par le Souverain. «C’est la boussole de notre action», commente la responsable. Dans ce département, il est question d’installer «une culture de résultats et de performance et une plus grande transparence de l’action publique». «Nous croyons aux vertus de la digitalisation, à une administration numérique plus agile. En plus de l’arsenal juridique, nous avons agi sur les conditions susceptibles d’aboutir à des services publics plus efficaces, plus proches du citoyen, plus dématérialisés et plus rapides», avance-t-elle. D’après l’oratrice, la plateforme edaraty.ma regroupe 2.500 actes administratifs et 300 services en ligne sont simplifiés pour les citoyens et 200 pour les entreprises.
Des propos qui sont appréciés par la directrice de l’INSP Maryvonne Le Brigonen. En ouverture de cette rencontre, le président du Conseil économique, social et environnemental, Ahmed Réda Chami, s’exprime sous un angle international également consacré à cet événement. A cet égard, il s’exprime sur une refonte de la vision européenne vis-à-vis de l’Afrique. Pour lui, les modèles de coopération économique entre les deux continents devraient évoluer vers des politiques économiques «inclusives». Le tout marqué par la présentation d’expériences d’autres pays comme le Sénégal.

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