Aujourd'hui le MarocSport

Soufiane El Bakkali s’adjuge l’or et conserve son titre mondial – Aujourd’hui le Maroc

[ad_1]

3.000 m steeple.
Le champion olympique marocain Soufiane El Bakkali s’est emparé d’un deuxième titre de champion du monde du 3.000 m steeple mardi à Budapest, en dominant le nouveau recordman du monde éthiopien Lamecha Girma.


Le jour où Soufiane El Bakkali décevra n’est pas encore arrivé. Des trois marches du podium, seule la première place peut réconforter le spécialiste du 3.000 m steeple qui défend ses titres jalousement à chaque compétition. La dernière prouesse en date a eu lieu mardi soir aux Mondiaux d’athlétisme de Budapest où le champion mondial a confirmé que son niveau est inatteignable. Époustouflant, il a remporté son 2ème titre mondial consécutif de la discipline, au terme d’une course magistralement menée de bout en bout, prouvant qu’il est sans conteste le patron du 3.000 m steeple. Auteur d’une course sensationnelle, le champion olympique et du monde en titre a fait montre d’une grande maîtrise pour aller chercher l’or et la gloire. En plus d’avoir décroché le sacre mondial, El Bakkali est sorti grand vainqueur du duel tant attendu avec le recordman de l’épreuve, Lamecha Girma.

L’Ethiopien prétendait se hisser sur la première marche du podium pour la 1ère fois dans un grand championnat, lui, qui s’est contenté de la 2ème place lors des derniers Championnats du monde à Eugene aux États-Unis et aux Jeux Olympiques à Tokyo toujours derrière El Bakkali. Mais il a appris à ses dépens, lors de la finale du 3000 m steeple à Budapest, que le champion marocain est l’homme des grands rendez-vous et que ce n’était pas un hasard s’il est invaincu dans sa discipline depuis près de deux ans (septembre 2021).

Comme à son habitude, El Bakkali a fait parler son grand sens tactique et son expérience pour prendre le meilleur sur son grand rival. Gérant astucieusement sa course, le champion marocain est resté en contact avec l’Ethiopien en le surveillant comme le lait sur le feu pendant plusieurs tours pour pouvoir adapter sa stratégie à celle de son adversaire. Quand celui-ci a accéléré, El Bakkali a été le seul à pouvoir suivre son rythme, avant de passer à la vitesse supérieure. En fin de course, le natif de Fès s’est envolé vers la victoire grâce à un sprint dévastateur qui n’a laissé aucune chance aux autres athlètes, tandis que son dauphin Girma s’est rendu à l’évidence : c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens.

Le maestro El Bakkali a été récompensé grâce à son dernier sprint. Même s’il a avoué avoir été sous une énorme pression quelques heures avant le début de la course, le champion marocain a cru dur comme fer en ses capacités, et a été bien au rendez-vous. «Girma a essayé de hausser le ton lors des trois derniers tours, mais j’ai répondu présent, mentalement et physiquement pour m’imposer tranquillement», a-t-il indiqué après sa victoire. Conscient qu’il était en compétition avec l’un des hommes en forme du moment, El Bakkali n’a toutefois pas laissé cette donnée le perturber ou entamer sa confiance en ses chances de gagner. «Girma a été un grand rival, mais les chronos sont une chose, et les médailles sont une autre», a-t-il affirmé. Doté d’un talent exceptionnel, El Bakkali a fait montre de persévérance et de discipline tout au long de sa carrière pour rêver toujours plus grand. Ainsi, c’est au prix d’un travail acharné, d’entraînements intensifs et de sacrifices qu’il a atteint les sommets de l’athlétisme mondial.

Sa victoire, El Bakkali l’a dédiée à SM le Roi Mohammed VI. Je suis très heureux d’avoir gagné ce titre mondial, le deuxième d’affilée. Cette médaille d’or, qui coïncide avec les célébrations par le peuple marocain de la Fête de la Jeunesse, je la dédie à SM le Roi Mohammed VI, que Dieu Le préserve», a-t-il déclaré après sa victoire. «Je dédie cet exploit également à mes parents et au peuple marocain qui ne cesse de m’encourager», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le champion marocain évoque toujours le rôle important de son entraîneur Karim Tlemçani dans sa carrière. Après son 2ème sacre mondial à Budapest, il a tenu à lui rendre hommage et à lui exprimer sa gratitude. «J’ai pu gagner cette course grâce aux consignes de mon entraîneur qui tenait à me rappeler mes anciennes performances, même si j’avais en face un athlète qui détient le record du monde de l’épreuve», a-t-il souligné, adressant également ses remerciements à ses coéquipiers d’entraînement et à la Fédération royale marocaine d’athlétisme.

Depuis sa première médaille dans un grand championnat (argent aux Mondiaux de Londres en 2017), le champion marocain n’a jamais été absent des podiums. Médaillé de bronze aux Mondiaux de Doha en 2019, il s’est imposé ensuite comme le maître incontesté du 3.000 m steeple, mettant notamment un terme à la domination kenyane qui se poursuivait depuis de longues années.
Pour les grands champions comme El Bakkali, l’appétit vient en mangeant. Du haut de ses 27 ans, le double champion du monde et champion olympique a toujours faim d’exploits et veut encore écrire l’histoire.

Continuer la lecture

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page