Aujourd'hui le MarocEconomie

Un œil sur le dispositif à Ain Arma – Aujourd’hui le Maroc

[ad_1]

Olivier: Des agriculteurs près de Meknès étaint mardi en différents ateliers. Des workshops outre des stands révélant des nouveautés qui marquent la dernière escale du dispositif Al Moutmir, initié par OCP, y sont organisés. Immersion dans l’événement.

A Ain Arma, une commune sise à une vingtaine de kilomètres de Meknès, une caravane d’OCP fait escale. A son enceinte, des agriculteurs reçoivent des formations sur différentes thématiques dont l’olivier qui fait la réputation de la cité ismaélite. Sur place, un spécialiste auprès de l’office nous reçoit pour de plus amples explications au-delà de ces workshops.

Ultime étape et 1.600 agriculteurs
D’après Sidi Ahmed El Mouttaqi, ingénieur agronome, responsable de projets dans le cadre du mécanisme «Al Moutmir » déployé par OCP à l’échelle nationale, il s’agit de « la quatrième et dernière étape de ce dispositif mobile consacré à l’olivier». Une démarche qui intervient après trois étapes dans d’autres provinces. A commencer par Kalâa des Sraghna, Beni Mellal et Taourirt. «Nous avons pu communiquer avec plus de 1.600 agriculteurs, de plus de 12 provinces, notamment les producteurs de l’olivier que le dispositif cible notamment après la récolte pour démarrer la nouvelle saison agricole», détaille-t-il. Et ces ateliers interviennent dans le cadre de ce mécanisme. L’objectif étant de « véhiculer auprès des agriculteurs toutes les techniques de production de l’olivier de façon raisonnée pour assurer le rendement tout en préservant les sols et l’eau». Le premier atelier se veut de montrer l’importance des analyses du sol pour une semence raisonnée avec de bonnes manières scientifiques afin de s’adapter au sol.

D’après les analyses, les compositions de la semence sont dégagées. Il est question de révéler l’importance des analyses des feuilles en plantation de l’olivier outre des matières nutritives, notamment les NPK. A propos de la réactivité des bénéficiaires lors des ateliers, l’expert précise à ALM : « Nous ciblons notamment les petits et moyens agriculteurs qui n’ont pas de grande connaissance de techniques de production ou qui en disposent mais sans les faire de la bonne façon ». Des nouveautés technologiques sont également véhiculées auprès des agriculteurs comme des applications dont «Athmar ». La numérisation ayant démontré son importance pendant la Covid. « Nous travaillons également sur la commercialisation du produit », avance-t-il en évoquant l’application «Taswiq ». Pour lui, des agriculteurs en tirent bien bénéfice.

4 compositions régionales pour l’olivier
Par l’occasion, l’ingénieur offre une visite guidée aux médias présents. Ainsi, le chapiteau abrite un espace de communication des agriculteurs avec les producteurs et les distributeurs de semences au niveau national. «Certains agriculteurs ne connaissent pas le rapport d’OCP en tant que producteur de phosphates avec les bons distributeurs qui sont une dizaine», souligne-t-il. Les matières premières relayées par le distributeur étant le NPK. Par exemple, en plantation de l’olivier, «nous avons 4 compositions régionales et 12 provinciales». Aussi, une unité intelligente pour produire la semence mélangée est développée pour que l’agriculteur puisse recourir soit à la composition régionale ou provinciale adaptée à son sol. «Cette unité est disponible dans 50 points de vente», ajoute-t-il en rappelant que les prix diffèrent selon la qualité.

Aussi, le chapiteau consacré au dispositif abrite un espace numérique pour expliquer la teneur d’applications comme « Al Morchid El Filahi » (L’orienteur agricole). Il y a également le service appelé «Dr Nabatat » (Dr des plantes), une sorte de machine learning. Le tout en rappelant « Athmar » qui draine de plus en plus d’agriculteurs à chaque étape pour atteindre 400.000 utilisateurs et 60.000 utilisateurs pour «Taswiq». Quant au service de demande de financement, il est nouveau dans le cadre d’un partenariat avec le Crédit Agricole. Il cite également «Agripedia» qui comprend le parcours technique de plantation de l’olivier par exemple, ainsi qu’une carte de consommation des semences. «Nous sommes loin du potentiel de cette consommation au niveau national.

L’agriculteur ne consomme pas suffisamment les semences pour améliorer son rendement», constate-t-il en citant « fertimap » avec le ministère de l’agriculture entre autres. A propos de la semence de profondeur (NPK), son potentiel dépasse un million et 100.000 tonnes. Entre-temps, des vidéos sont projetées en boucle pour plus de détails.
Quant aux ateliers, ce sont aussi des formations d’après notre guide qui rappelle l’apport des experts de l’université UM6P. Dans l’un, il s’agit d’expliciter la semence raisonnée, dans l’autre, il est question de la plantation de l’olivier. Le premier porte par contre sur le rapport entre l’olivier et la rareté des pluies.

C’est le titre de la boite

Ce qu’en pensent des agriculteurs rencontrés sur place

Témoignages. L’agriculteur Hamid qui se félicite de ce dispositif, ne manque pas de faire valoir son savoir-faire tout en livrant un constat sur l’apprentissage de ses pairs. «Dans le cadre de l’olivier, les agriculteurs ont pu y comprendre le processus allant de l’évaluation à la profondeur », estime-t-il en rappelant être un habitué de ces ateliers. Cependant, il fait un aveu. « J’ai appliqué aussi les apprentissages véhiculés dans les ateliers bien que j’aie mon propre savoir-faire qui remonte à plus de 25 ans», reconnaît Hamid, agriculteur moyen qui fait dans la plantation de l’olivier et l’élevage. A propos des précipitations, il révèle avoir « réduit les feuilles de cet arbre de 50% pour le bour». «Nous attendons la volonté divine», enchaîne-t-il. Quant à la cherté des matières, comme l’engrais, il ne manque pas de la soulever. «Cette année, la production se situerait à 50% bien qu’il pleuve», avance-t-il en rappelant la cherté de l’azote et l’inexistence de sel. «Nous avons également sollicité des démarches à propos du prix du gasoil », enchaîne-t-il. De son côté, Idriss, agriculteur et membre de la Chambre agricole de Ain Jemaa, indique : « L’expérience d’Al Moutmir encourage les agriculteurs à apprendre plein d’informations sur la composition de semences». Concernant l’olivier, sa situation sera très «difficile» s’il y a pas de pluie qui a besoin de 300 à 400 mm par an. «Pour l’heure, nous sommes à environ 150 mm», explicite-t-il.

Continuer la lecture

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page