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Selon la junior, le processus d’étude de l’impact environnemental a été mené sur une période de 12 mois. Il a été marqué par des enquêtes de référence environnementales et sociales onshore et offshore, un programme d’engagement des parties prenantes ouvert et transparent organisé en collaboration avec les parties concernées et un processus d’enquête publique qui s’est étendu à quatre provinces locales.
Le rapport final, explique Chariot, définit les mesures de planification, d’atténuation et de surveillance requises à suivre pendant la construction et la production. En outre, précise la compagnie, l’étude d’impact environnemental intègre les recommandations du Comité National de l’Environnement, est valable pour cinq ans et couvre tous les aspects du développement, y compris les futurs puits onshore et offshore, l’installation centrale de traitement terrestre et la connexion avec le pipeline GME (Gazoduc Maghreb Europe).
Pour Pierre Raillard, responsable de l’activité Gaz et directeur pays chez Chariot, «l’obtention de l’approbation de cette EIE est une étape majeure pour Anchois et constitue l’aboutissement d’une longue période de travail d’équipe qui a marqué ce processus critique. Il s’agit d’un élément clé pour sanctionner le développement du projet, aux côtés d’autres activités telles que notre processus de partenariat dont la conclusion est imminente».
Le projet gazier Anchois couvre une superficie totale de 2.390 km² et compte deux puits : Anchois-1 et Anchois-2. Anchois-1 affiche, selon Chariot, un potentiel de 1.000 milliards de pieds cubes de gaz. Anchois-2 livre, pour sa part, un gaz d’excellente qualité, composé de 96% de méthane, selon les résultats annoncés par la junior.
L’Office national des hydrocarbures et des mines est partenaire de la licence Lixus, avec une participation de 25%.
En décembre 2022, la compagnie britannique a conclu un accord avec l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) qui fixait les principes clés pour la vente à long terme du gaz du projet gazier d’Anchois à l’opérateur marocain. L’accord porte sur la vente d’un volume total de 1,69 million de mètre cubes de gaz par jour pendant une période de 10 ans minimum, la livraison de ce gaz devant se faire à travers le Gazoduc Maghreb Europe.