Combien cela représenterait-il de recettes pour la compagnie britannique ? Sa part, puisque l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) détient 25% de ces licences, se situerait entre 3 et 5 millions de dollars pour chaque tranche, d’un milliard de pieds cubes de gaz, commercialisée. Conclusion, les 75% détenus par Chariot dans sa licence «Loukous» devraient lui rapporter jusqu’à 500 millions de dollars, selon ses prévisions. Mais pour avoir accès à ces recettes, il faudra d’abord livrer le gaz issu de ses différents puits actuels et futurs. Pour cela, la compagnie dispose de 3 options qu’elle compte, au choix, combiner et/ou utiliser individuellement en fonction de la stratégie de commercialisation qu’elle a adoptée. Ainsi, pour s’attaquer au marché sous-alimenté de Kénitra, la junior compte livrer du GNC (gaz naturel compressé) par camions et/ou à travers un futur pipeline qui relierait, s’il est décidé de le construire, la zone de Gaufrette-Dartois au réseau de livraison de Kénitra (pipelines) existant.
Ce futur pipeline ne permettrait cependant pas de livrer la zone industrielle de Tanger qui, selon Chariot, continuera d’être fournie par du GNC. Sur le plus long terme, Chariot intègre dans sa stratégie de commercialisation la possible construction d’un segment de pipeline qui relierait ses principales sources de gaz (Lixus, Loukous : Gaufrette-Dartois) au Gazoduc Maghreb-Europe (GEM). Cette connexion devrait lui ouvrir les portes à la fois de l’export, mais aussi celles de livrer le secteur de la production d’électricité.
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