EconomieLe Matin

Gaz : combien d’argent devrait encaisser Chariot pour sa production à «Loukous»

Le programme 2024 d’exploration gazière de Chariot au Maroc est chargé. Comme nous l’avions annoncé le 29 janvier dernier, ce programme est principalement composé de forages dans des zones bien identifiées, couvertes par les licences «Loukous» (onshore) et Lixus (offshore). Celui prévu sur la licence «Loukous» devrait démarrer incessamment, révèle une note que vient d’adresser Chariot à ses différents partenaires. Ce qui est conforme à ce que nous avions annoncé lorsque la junior avait signé un contrat avec Star Valley Drilling, pour la mise à disposition de l’appareil de forage (StarValley 101).

La note que vient de publier Chariot apporte des éclaircissements sur plusieurs sujets, mais aussi d’importantes révélations.

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Combien cela représenterait-il de recettes pour la compagnie britannique ? Sa part, puisque l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) détient 25% de ces licences, se situerait entre 3 et 5 millions de dollars pour chaque tranche, d’un milliard de pieds cubes de gaz, commercialisée. Conclusion, les 75% détenus par Chariot dans sa licence «Loukous» devraient lui rapporter jusqu’à 500 millions de dollars, selon ses prévisions. Mais pour avoir accès à ces recettes, il faudra d’abord livrer le gaz issu de ses différents puits actuels et futurs. Pour cela, la compagnie dispose de 3 options qu’elle compte, au choix, combiner et/ou utiliser individuellement en fonction de la stratégie de commercialisation qu’elle a adoptée. Ainsi, pour s’attaquer au marché sous-alimenté de Kénitra, la junior compte livrer du GNC (gaz naturel compressé) par camions et/ou à travers un futur pipeline qui relierait, s’il est décidé de le construire, la zone de Gaufrette-Dartois au réseau de livraison de Kénitra (pipelines) existant.

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Ce futur pipeline ne permettrait cependant pas de livrer la zone industrielle de Tanger qui, selon Chariot, continuera d’être fournie par du GNC. Sur le plus long terme, Chariot intègre dans sa stratégie de commercialisation la possible construction d’un segment de pipeline qui relierait ses principales sources de gaz (Lixus, Loukous : Gaufrette-Dartois) au Gazoduc Maghreb-Europe (GEM). Cette connexion devrait lui ouvrir les portes à la fois de l’export, mais aussi celles de livrer le secteur de la production d’électricité.


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