Les créances brutes de la BCP sur la clientèle ont progressé de 6,7% à 307,7 milliards de DH en 2022.
La BCP a fait preuve de résilience en enregistrant de bons résultats en 2022, dans un contexte économique mouvementé. Il a ainsi réalisé un produit net bancaire consolidé en croissance de 2,6% à 20,6 milliards de DH en 2022 et un Résultat net consolidé qui s’élève à 3,5 milliards de DH, en amélioration par rapport à 2021. Son coût du risque s’allège de 22,5% à 4,3 milliards de DH.
Des indicateurs au vert pour la Banque Centrale Populaire (BCP) en 2022. Ainsi, les créances brutes sur la clientèle ont progressé de 6,7% à 307,7 milliards de DH, «profitant essentiellement de l’évolution des crédits de trésorerie du fait du développement des besoins en fonds de roulement des entreprises en lien avec l’inflation», explique la Banque dans un communiqué. Idem pour les dépôts de la clientèle qui «continuent à évoluer de manière dynamique» (+7,6% à 367,9 milliards de DH), «consolidant de facto la situation de liquidité du Groupe».
Un produit net bancaire (PNB) consolidé en croissance de 2,6% à 20,6 milliards de DH
À fin décembre dernier, la banque a enregistré un produit net bancaire (PNB) consolidé en croissance de 2,6% à 20,6 milliards de DH. Dans cet ensemble, la contribution des revenus de la Banque au Maroc dans le PNB consolidé a reculé de 6 points à 51%, du fait notamment de l’impact de la hausse des taux des bons du Trésor sur les activités de trading obligataire, explique la Banque. En revanche, la contribution de la Banque de l’international s’est améliorée de 2 points à 27%, capitalisant à la fois sur le redressement notable des nouvelles filiales (acquises en 2019) et sur la bonne orientation des filiales d’ABI. Idem pour les filiales au Maroc qui «continuent sur leur lancée» avec une contribution au PNB du Groupe BCP qui passe de 18% en 2021 à 22% en 2022.
Les charges générales d’exploitation ont connu une hausse de 7,1% à 10,7 milliards de DH, «reflétant la reprise des investissements nécessaires au déploiement de la stratégie du Groupe au Maroc et à l’international». Le coût du risque s’inscrit, quant à lui, sur la même tendance que l’année dernière et s’allège de 22,5% à 4,3 milliards de DH, intégrant la non-récurrence des provisions sur les dations enregistrées en 2021. Pour ce qui est du Résultat net consolidé, il s’élève à 3,5 milliards de DH, en amélioration par rapport à 2021, mais toujours en deçà du niveau de 2019 d’avant crise, note le groupe.
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